C'est un heurtoir de porte à Rome.
Il représente Méduse, la Gorgone aux cheveux de serpents, qui pétrifiait ceux qu'elle regardait.
La plupart des empereurs romains représentés vêtus d'une armure en portent une image sur leur poitrine: il s'agissait de paralyser leurs ennemis afin de pouvoir plus facilement les tuer (voyez le buste d'Hadrien ci-dessous).
Ici Méduse me semble lancer un message ambigu aux visiteurs.
Souhaite-t-on leur paralysie s'ils osent utiliser le heurtoir ? Ou seulement celle des visiteurs malveillants ?
Souhaite-t-on éloigner tout visiteur ou seulement une partie d'entre eux ?
Ou souhaite-t-on seulement enjoliver la porte, et pourquoi alors avoir utilisé Méduse pour le faire ?
À Rome non plus, de nos jours, on ne semble pas penser à la signification de ce que l'on fait.
L'a-t-on jamais fait ?
Répétera-t-on les imprécations de Camille dans l'Horace de Pierre Corneille ?
Il représente Méduse, la Gorgone aux cheveux de serpents, qui pétrifiait ceux qu'elle regardait.
La plupart des empereurs romains représentés vêtus d'une armure en portent une image sur leur poitrine: il s'agissait de paralyser leurs ennemis afin de pouvoir plus facilement les tuer (voyez le buste d'Hadrien ci-dessous).
Ici Méduse me semble lancer un message ambigu aux visiteurs.
Souhaite-t-on leur paralysie s'ils osent utiliser le heurtoir ? Ou seulement celle des visiteurs malveillants ?
Souhaite-t-on éloigner tout visiteur ou seulement une partie d'entre eux ?
Ou souhaite-t-on seulement enjoliver la porte, et pourquoi alors avoir utilisé Méduse pour le faire ?
À Rome non plus, de nos jours, on ne semble pas penser à la signification de ce que l'on fait.
L'a-t-on jamais fait ?
Répétera-t-on les imprécations de Camille dans l'Horace de Pierre Corneille ?
Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore !
Puissent tous ses voisins ensemble conjurés
Saper ses fondements encor mal assurés !
Et si ce n'est assez de toute l'Italie,
Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ;
Que cent peuples unis des bouts de l'univers
Passent pour la détruire et les monts et les mers !
Qu'elle même sur soi renverse ses murailles,
Et de ses propres mains déchire ses entrailles !
Que le courroux du Ciel allumé par mes vœux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux !
Puissé-je de mes vœux y voir tomber ce foudre,
Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers
[en poudre,Voir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être cause et mourir de plaisir !
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