
Voici la numérisation de cette vérité :

D'où on pourrait affirmer que nos corps sont composés davantage de ce qui n'est pas nous que de ce qui est nous.
À moins que l'on considère que ces bactéries qui colonisent peu à peu notre corps tout au long de notre vie soient autant nous que nos propres cellules.
(Ce qui permettrait de repenser la colonisation de certaines sociétés humaines par d'autres)
On dit dans le texte de cette vérité numéro 29 (vous trouvez ce texte au bas de cette note) que certains scientifiques songent à considérer les écosystèmes formés par ces bactéries comme un organe à part entière de notre corps puisque le dysfonctionnement de l'un ou l'autre de ceux-ci nous conduisent à la maladie et, parfois, aux portes de la mort.
Car ces écosystèmes, du moins ceux que l'on connaît à l'heure actuelle, sont indispensables à la digestion, à l'immunité, au développement des intestins.
Peut-être y en a-t-il d'autres, inconnus encore, qui président au fonctionnement du cerveau, dont le dysfonctionnement causerait la maladie d'Alzheimer, par exemple.
Je ne sais pas quelle réflexion philosophique très profonde et très dérangeante on pourrait formuler à partir de cette vérité.

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