samedi 16 octobre 2010

L'Histoire comme école de la liberté?

C'est une mosaïque du Musée Bardo de Tunis (que je me propose d'aller voir le plus tôt possible), représentant le poète Virgile (que j'ai cité hier ici) accompagné à droite par Clio, la muse de l'histoire, et par Melpomène, la muse de la poésie lyrique et tragique (du théâtre si vous préférez).
Je vous présente cette mosaïque à cause de
Clio car je voudrais citer un bref passage du compte rendu du Monde (ici) sur un livre qui vient de paraître traitant de l'utilité de l'histoire.
Il s'agit d'«
À quoi sert l'histoire aujourd'hui?», publié sous la direction d'Emmanuel Laurentin.
Voici ce passage (j'ajoute les liens -ce qui est souligné- que les versions électroniques des journaux ou des magazines n'ajoutent pas, négligeant ainsi une des merveilles de la Toile):

En «faisant apparaître des processus là où nous ne voyons plus que des résultats» (Louis-Georges Tin), l'histoire «détache du fatalisme et du sentiment d'irrémédiable» (Raphaëlle Branche). En enseignant que «rien n'est naturel» et que «les traditions n'existent que par la bouche de ceux qui les défendent», elle nous rappelle qu'«il y a toujours différents possibles», ajoute Nicolas Offenstadt.
«Première servante de la lucidité» (Jean-Noël Jeanneney), l'histoire aiderait, en somme, «à mieux comprendre ce qu'est la liberté» (Étienne François).

Je souligne: «les traditions n'existent que par la bouche de ceux qui les défendent».
Et je pose la question (qui n'a peut-être rien à voir avec la phrase soulignée): «est-ce parce qu'ils ne veulent pas être libres que les humains en général, et les Québécois en particulier, ne veulent pas connaître l'histoire, et leur histoire en particulier?»

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