La «Dernière Cène» sert à autre chose qu'à la parodie (je vous en ai déjà présenté d'innombrables de celle de Léonard de Vinci, je vous le rappelle, ici, ici, et là, peut-être ailleurs encore), elle sert aussi à faire des études scientifiques, du moins si l'on est un scientifique imaginatif.
C'est ce qu'a fait, selon le numéro d'octobre du magazine «Québec Science» dont je vous ai parlé récemment, Brian Wansink (page en anglais au bout de ce lien) de l'Université Cornell aux États-Unis.
Celui-ci y a observé l'effet (ou la cause, cela dépend) de la montée de l'obésité en Occident.
En étudiant dans l'ordre chronologique différentes versions (52 plus précisément) de la «Dernière Cène», le professeur Wansink a constaté que, progressivement, de l'an 1000 à nos jours, le diamètre des assiettes qui y étaient représentées s'est accru de 65% et que le morceau de pain destiné à être transformé en le corps de Dieu (sic), selon le dogme chrétien, s'est pour sa part accru de 23%.
Voici un zoom sur le texte de «Québec Science» que vous voyez au bas de l'image ci-haut:

Ils auraient l'apparence des personnages de Botero.
Par l'art, on a donc accès au déroulement réel de l'histoire.
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