Denise Pelletier (ici) fait un compte rendu dithyrambique et absolument mérité de la représentation de la pièce «Abraham Lincoln va au théâtre» de Larry Tremblay par les acteurs de la troupe PàP.
Toutes les louanges sont rigoureusement exactes et je n'ai rien à ajouter.
Seulement à souligner la virtuosité de Larry Tremblay dans la concurrence qu'il fait au Molière de «L'Impromptu de Versailles» pour présenter, -de manière sublimement moderne, en utilisant avec grâce, comme son devancier, les trois unités classiques de temps, d'action et de lieu-, du «métathéâtre *», c'est-à-dire du théâtre fait de représentations théâtrales multiples à divers niveaux de profondeur, emboîtées les unes dans les autres mais jamais présentées devant nos yeux, seulement dans des sortes de récits également classiques.
Quel plaisir pour un amateur de théâtre classique français comme moi: du moderne classique!
Et pour un amateur de «mise en abyme», quel bonheur: du métathéâtre à couches multiples!
Et quels merveilleux acteurs!
Et du Puccini en plus, dont le «Madame Butterfly», suscité par une seule aria («Un bel di, vedremo»: autre double «mise en abyme»), résume peut-être tout!
* Voici ce qu'on dit dans l'article de Wikipédia auquel ce lien renvoie: «Le métathéâtre parle du théâtre, sous forme de castings, répétitions, débats, coulisses, etc. Mais on ne voit pas le théâtre joué au moment de la représentation. C'est la différence avec le théâtre dans le théâtre».
jeudi 21 octobre 2010
«L'impromptu» moderne de Larry Tremblay
heure 12:27:00
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