S'il faut s'illusionner et contribuer à répandre l'illusion chez les autres pour être heureux, peut-être vaut-il mieux ne pas être heureux.
Alphonse Allais a tort et sa philosophie est bien digne du temps où il vivait (moi d'abord, et marcher sur les autres s'il le faut).
C'est la philosophie du coupe-file et de la resquille.
(Celle des Chinois et des Japonais en voyage)
Car certains profitent de l'illusion qu'ils répandent et, à plus ou moins long terme, répandent aussi le malheur (en même temps que la déception) chez ceux qu'ils illusionnent.
Il vaut mieux être malheureux s'il le faut pour pouvoir dénoncer les marchands d'illusion et de malheur et leurs bénéfices sonnants et trébuchants.
Le bonheur de dénoncer l'illusion et de la détruire est aussi un bonheur.
mardi 5 janvier 2010
Le bonheur du malheur
heure 12:38:00
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