C'est ma future école primaire, l'Académie St-Michel à Jonquière, photographiée vers 1930.
Future école car je n'y arriverai qu'en 1954 ou 1955 et que j'aurai entretemps à naître.
Je vous livre cette photo ancienne qu'une amie (Dolorès Pedneault) vient de m'expédier cet après-midi.
Je vous avoue que j'ai passé toute cette journée dans le passé.
D'abord, ce matin, j'ai pensé utiliser le module « Google Street View » de Google (évidemment) pour parcourir les rues que j'avais habitées au début des années soixante-dix à Aix-en-Provence : la rue des Tanneurs d'abord puis l'avenue Victor Hugo.
Opération réussie !
Je vous présenterai des photos, non seulement des rues, mais de la façade des maisons dont j'ai habité l'un des appartements.
Les photos que j'ai prises à l'époque sont perdues pour le moment dans le capharnaüm des choses que je conserve.
Mais les photos prises par les opérateurs de « Street View » montrent que les choses n'ont pas tellement changé à Aix, du moins là où j'ai habité.
Mais revenons à la photo de l'Académie St-Michel.
L'Académie est à gauche sur la photo. À droite, il y a la résidence des Frères du Sacré-Cœur à qui on en avait confié l'administration, toute éducation étant dans des mains religieuses à cette époque au Québec (époque dite de « La Grande Noirceur », pire encore qu'on ne saurait l'imaginer malgré les quelques dénégations qu'on tente de faire aujourd'hui).
Je suis arrivé dans cette école en troisième année du primaire et j'y suis resté jusqu'en sixième pour fréquenter ensuite le Collège classique de Jonquière (devenu plus tard CEGEP de Jonquière) des Pères oblats.
Ai-je été heureux à l'Académie St-Michel ? Je ne sais pas. J'étais souvent premier de classe mais la compétition était féroce avec trois ou quatre de mes compagnons de classe.
Assez en tous cas pour éviter l'ennui.
Mais c'était l'école et, comme chacun, je préférais les vacances.
Les bâtiments que vous voyez sur la photo existent toujours et je tâcherai de vous présenter une photo de leur état actuel au cours des mois qui viennent.
Je ne pourrai pas vous présenter ce qui me fascine dans la photo ancienne, le livreur de pain avec son cheval.
Dans les années cinquante encore, quand j'étais petit, le pain et le lait étaient livrés à la maison dans un véhicule tiré par un cheval, comme celui que vous apercevez là, celui de la « Boulangerie Joseph Lespérance » dont je n'avais jamais entendu parler avant de voir cette photo.
Les chevaux, si nombreux dans mon enfance, sont tout à fait disparus de ma vie maintenant.
Future école car je n'y arriverai qu'en 1954 ou 1955 et que j'aurai entretemps à naître.
Je vous livre cette photo ancienne qu'une amie (Dolorès Pedneault) vient de m'expédier cet après-midi.
Je vous avoue que j'ai passé toute cette journée dans le passé.
D'abord, ce matin, j'ai pensé utiliser le module « Google Street View » de Google (évidemment) pour parcourir les rues que j'avais habitées au début des années soixante-dix à Aix-en-Provence : la rue des Tanneurs d'abord puis l'avenue Victor Hugo.
Opération réussie !
Je vous présenterai des photos, non seulement des rues, mais de la façade des maisons dont j'ai habité l'un des appartements.
Les photos que j'ai prises à l'époque sont perdues pour le moment dans le capharnaüm des choses que je conserve.
Mais les photos prises par les opérateurs de « Street View » montrent que les choses n'ont pas tellement changé à Aix, du moins là où j'ai habité.
Mais revenons à la photo de l'Académie St-Michel.
L'Académie est à gauche sur la photo. À droite, il y a la résidence des Frères du Sacré-Cœur à qui on en avait confié l'administration, toute éducation étant dans des mains religieuses à cette époque au Québec (époque dite de « La Grande Noirceur », pire encore qu'on ne saurait l'imaginer malgré les quelques dénégations qu'on tente de faire aujourd'hui).
Je suis arrivé dans cette école en troisième année du primaire et j'y suis resté jusqu'en sixième pour fréquenter ensuite le Collège classique de Jonquière (devenu plus tard CEGEP de Jonquière) des Pères oblats.
Ai-je été heureux à l'Académie St-Michel ? Je ne sais pas. J'étais souvent premier de classe mais la compétition était féroce avec trois ou quatre de mes compagnons de classe.
Assez en tous cas pour éviter l'ennui.
Mais c'était l'école et, comme chacun, je préférais les vacances.
Les bâtiments que vous voyez sur la photo existent toujours et je tâcherai de vous présenter une photo de leur état actuel au cours des mois qui viennent.
Je ne pourrai pas vous présenter ce qui me fascine dans la photo ancienne, le livreur de pain avec son cheval.
Dans les années cinquante encore, quand j'étais petit, le pain et le lait étaient livrés à la maison dans un véhicule tiré par un cheval, comme celui que vous apercevez là, celui de la « Boulangerie Joseph Lespérance » dont je n'avais jamais entendu parler avant de voir cette photo.
Les chevaux, si nombreux dans mon enfance, sont tout à fait disparus de ma vie maintenant.
3 commentaires:
J'y suis allé à cette académie St-Michel. de 1954-1960;Benoit Bouchard
Vous y êtes allés plus longtemps que moi.
À partir de 1954, j'y suis allé trois ans.
Vous avez sans doute connu le Frère Roch, l'imposant directeur et le frère Charles qui dirigeait la chorale.
Excusez le pluriel à « allés ».
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