dimanche 31 janvier 2010

Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire

Version originale de cette «plainte» de Robert Benchley: «It took me fifteen years to discover that I had no talent for writing, but I couldn't give it up because by that time I was too famous».
Je ne sais pas si cette «plainte» s'applique vraiment à Robert Benchley lui-même, mais elle s'applique en tous cas, selon moi, à des auteurs (remarquez que je n'ai pas dit «écrivains») comme Dan Brown ou Marc Lévy dont les romans, tellement mal écrits malgré leurs ventes prodigieuses, sont orientés exclusivement vers le cinéma, mais un mauvais cinéma, du pire Hollywood (il y a certainement un pléonasme ici car de nos jours et depuis longtemps «Hollywood» est égal à «pire»).
La plainte s'applique sans doute aussi à bien des écrivains de province qui s'acharnent à écrire malgré la Muse.

L'ouvrage le plus plat a, chez les courtisans,
De tout temps rencontré de zélés partisans;
Et, pour finir enfin par un trait de satire,

Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire.



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