Si vous regardez avec attention cette photo que j'ai prise à 20h30 hier soir dans le parc au bout de ma rue, vous allez apercevoir, en plus du gros fromage de la lune (c'est un brie), un petit point bleuté en bas à droite : c'est Jupiter (cliquez la photo pour mieux la voir).
Évidemment vous la voyez moins bien que si vous l'aviez observée vous-même dans le ciel car elle serait alors si lumineuse qu'elle ne laisserait pas la lumière de la Lune faire disparaître la sienne.
Elle est comme une étoile et elle est la raison pour laquelle je vous présente (et que j'ai pris) cette photo puisqu'elle me permet de vous présenter aussi des vers d'Alfred de Musset que j'aime depuis que je les connais (plus qu'un demi-siècle).
Ils sont tirés du poème « Le Saule » et ils sont une supplication à l'amour -symbolisé par l'étoile- de rester dans le firmament et de guider encore notre vie :
Pâle étoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du firmament,
Que regardes-tu dans la plaine ?
Que cherches-tu sur la terre endormie ?
Mais déjà, vers les monts, je te vois t'abaisser ;
Tu fuis, en souriant, mélancolique amie,
Et ton tremblant regard est près de s'effacer.
Étoile qui descends sur la verte colline,
Triste larme d'argent du manteau de la Nuit,
Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long troupeau le suit,
Étoile, où t'en vas-tu, dans cette nuit immense ?
Cherches-tu, sur la rive, un lit dans les roseaux ?
Ou t'en vas-tu, si belle, à l'heure du silence,
Tomber comme une perle au sein profond des eaux ?
Ah! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter, un seul instant arrête ; ---
Étoile de l'amour, ne descends pas des cieux !
Évidemment vous la voyez moins bien que si vous l'aviez observée vous-même dans le ciel car elle serait alors si lumineuse qu'elle ne laisserait pas la lumière de la Lune faire disparaître la sienne.
Elle est comme une étoile et elle est la raison pour laquelle je vous présente (et que j'ai pris) cette photo puisqu'elle me permet de vous présenter aussi des vers d'Alfred de Musset que j'aime depuis que je les connais (plus qu'un demi-siècle).
Ils sont tirés du poème « Le Saule » et ils sont une supplication à l'amour -symbolisé par l'étoile- de rester dans le firmament et de guider encore notre vie :
Pâle étoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du firmament,
Que regardes-tu dans la plaine ?
La tempête s'éloigne et les vents sont calmés.
La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère;
Le phalène doré, dans sa course légère,
Traverse les prés embaumés.
La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère;
Le phalène doré, dans sa course légère,
Traverse les prés embaumés.
Que cherches-tu sur la terre endormie ?
Mais déjà, vers les monts, je te vois t'abaisser ;
Tu fuis, en souriant, mélancolique amie,
Et ton tremblant regard est près de s'effacer.
Étoile qui descends sur la verte colline,
Triste larme d'argent du manteau de la Nuit,
Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long troupeau le suit,
Étoile, où t'en vas-tu, dans cette nuit immense ?
Cherches-tu, sur la rive, un lit dans les roseaux ?
Ou t'en vas-tu, si belle, à l'heure du silence,
Tomber comme une perle au sein profond des eaux ?
Ah! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter, un seul instant arrête ; ---
Étoile de l'amour, ne descends pas des cieux !
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