Une anecdote citée dans un compte rendu du journal Le Devoir (là) de ce livre, «Le Middle Ground. Indiens, empires et républiques dans la région des Grands Lacs 1650-1815», de Richard White:
[...] en avril 1723, un soldat français fut assassiné par un concitoyen. Le coupable fut immédiatement condamné à mort par les autorités françaises, mais les Illinois, qui entretenaient avec lui des relations privilégiées, demandèrent sa grâce. Kiraouéria, un chef kaskaskia converti au christianisme, intervint: «Verserez-vous le sang d'un Français pour effacer celui d'un autre?» Il rappela que le meurtre, pour les Algonquiens, relevait de la folie et ne devait pas être vengé par le sang, mais il invoqua également le pardon de Dieu. Les Français ne voulurent pas prendre le risque de mépriser la requête des Indiens. Appel fut fait auprès du roi, et le coupable fut libéré le mois suivant.
Cette anecdote montre d'abord la supériorité de la culture amérindienne sur la culture européenne à l'égard de la peine de mort (à l'époque).
Et ensuite la supériorité de l'attitude des Français ancêtres des Québécois à l'égard des Amérindiens (écoute et respect) sur celle des Étatsuniens et autres Anglo-saxons qui ont exterminé ces derniers (c'est leur habitude d'exterminer, quitte par la suite à procéder au vol d'identité de leurs victimes) plutôt que de les entendre et de respecter leurs coutumes.
On peut aussi souligner que deux ou trois cents ans après les évènements rapportés par l'anecdote, les Étatsuniens pratiquent toujours la peine de mort (surtout à l'égard des non-Blancs évidemment), creusant toujours leur retard culturel à l'égard de civilisations supérieures qu'ils ont effacées de la Terre depuis des siècles pourtant.
de culture supérieure exterminés.
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