J'ai regardé «The Queen» (page en anglais au bout de ce lien ; fiche en français là), le film de Stephen Frears (page en anglais au bout de ce lien) à la télé hier soir (ne craignez rien, sur mon écran plasma haute définition c'est comme au cinéma pour ce genre de film).
Ce n'est pas un navet, au contraire. Et le jeu D'Helen Mirren est un chef-d'œuvre.
Mais ce que j'ai aimé particulièrement c'est la manière dont le film suggère que c'est en passant par des relations avec les animaux (relations affectives s'entend, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) que les membres de la famille Windsor, en premier lieu la reine Élizabeth, peuvent arriver, mais difficilement, à éprouver des sentiments à l'égard des humains (regardez cet œil de loup dans l'affiche du film).
Et il y a des doutes d'ailleurs à l'égard de l'existence véritable de ces sentiments : peut-être ne les éprouve-t-on que par devoir ou, plus précisément, pour pouvoir conserver le trône.
Et ce moment du film où la reine, pour camoufler ou se camoufler à elle-même son absence totale de sentiments pour tout ce qui ne concerne pas les animaux ou le trône, explique à Tony Blair qu'elle croyait, son éducation le voulant ainsi, que son peuple préférait qu'elle cache ses sentiments, est assez intéressant.
Mais cette Germanique à 99% (avec une petite, toute petite mais indispensable goutte de sang de Guillaume le Conquérant) est-elle différente de nous ?
Quant aux portraits de la reine mère et du duc d'Édimbourg (excellent James Cromwell), ils sont à la fois exacts et dévastateurs.
Et le film nous permet de constater que le sentiment populaire à l'égard de la princesse Diana n'a effectivement été qu'un embrasement sans lendemain.
Sic transit gloria mundi !
Voici une autre affiche de « The Queen » qui fait du film (oui, une affiche produit un film comme une lecture produit un livre, une affiche est une lecture, une interprétation et, à ce titre, une création) non pas une fable de la relation entre l'animal et la dynastie (pour moi, une dynastie fondée sur le sang est un reste d'animalité chez les humains, toute dynastie fondée sur le sang est une sorte de meute) comme l'affiche que je vous ai présentée ci-haut, mais une histoire peut-être plus banale (plus exacte probablement) de la rivalité entre une jeune princesse et une vieille reine (comme dans la ruche ou la fourmilière, nous sommes maintenant chez les insectes) :
Ce n'est pas un navet, au contraire. Et le jeu D'Helen Mirren est un chef-d'œuvre.
Mais ce que j'ai aimé particulièrement c'est la manière dont le film suggère que c'est en passant par des relations avec les animaux (relations affectives s'entend, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) que les membres de la famille Windsor, en premier lieu la reine Élizabeth, peuvent arriver, mais difficilement, à éprouver des sentiments à l'égard des humains (regardez cet œil de loup dans l'affiche du film).
Et il y a des doutes d'ailleurs à l'égard de l'existence véritable de ces sentiments : peut-être ne les éprouve-t-on que par devoir ou, plus précisément, pour pouvoir conserver le trône.
Et ce moment du film où la reine, pour camoufler ou se camoufler à elle-même son absence totale de sentiments pour tout ce qui ne concerne pas les animaux ou le trône, explique à Tony Blair qu'elle croyait, son éducation le voulant ainsi, que son peuple préférait qu'elle cache ses sentiments, est assez intéressant.
Mais cette Germanique à 99% (avec une petite, toute petite mais indispensable goutte de sang de Guillaume le Conquérant) est-elle différente de nous ?
Quant aux portraits de la reine mère et du duc d'Édimbourg (excellent James Cromwell), ils sont à la fois exacts et dévastateurs.
Et le film nous permet de constater que le sentiment populaire à l'égard de la princesse Diana n'a effectivement été qu'un embrasement sans lendemain.
Sic transit gloria mundi !
Voici une autre affiche de « The Queen » qui fait du film (oui, une affiche produit un film comme une lecture produit un livre, une affiche est une lecture, une interprétation et, à ce titre, une création) non pas une fable de la relation entre l'animal et la dynastie (pour moi, une dynastie fondée sur le sang est un reste d'animalité chez les humains, toute dynastie fondée sur le sang est une sorte de meute) comme l'affiche que je vous ai présentée ci-haut, mais une histoire peut-être plus banale (plus exacte probablement) de la rivalité entre une jeune princesse et une vieille reine (comme dans la ruche ou la fourmilière, nous sommes maintenant chez les insectes) :
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