Les Limbes de Delacroix (coupole de la Bibliothèque du Palais du Luxembourg à Paris) qui illustrent un peu le paragraphe que je cite ci-dessous.
Mais je vous présente cette œuvre parce que, s'il faut qu'il y ait une vie après la mort, c'est dans les limbes qui y sont représentés que je voudrais vivre cette vie, c'est-à-dire dans les limbes tels que les décrit Dante dans la Divine Comédie, avec tous les grands esprits qui n'ont pas eu le déshonneur de connaître le christianisme (et peut-être Jésus le Nazaréen s'y trouverait-il aussi).
Avec tous les fidèles d'une religion aussi invisible que la littérature dont parle le paragraphe que je vous cite ci-dessous et qui n'aurait ni pape, ni prêtres, ni rites: seulement le bonheur de la pensée échangée avec des amis.
Mais je vous présente cette œuvre parce que, s'il faut qu'il y ait une vie après la mort, c'est dans les limbes qui y sont représentés que je voudrais vivre cette vie, c'est-à-dire dans les limbes tels que les décrit Dante dans la Divine Comédie, avec tous les grands esprits qui n'ont pas eu le déshonneur de connaître le christianisme (et peut-être Jésus le Nazaréen s'y trouverait-il aussi).
Avec tous les fidèles d'une religion aussi invisible que la littérature dont parle le paragraphe que je vous cite ci-dessous et qui n'aurait ni pape, ni prêtres, ni rites: seulement le bonheur de la pensée échangée avec des amis.
Un paragraphe très intéressant à propos des manuscrits non publiés, non par manque de qualités mais parce que les éditeurs n'ont pas pu les lire (devant le déluge de manuscrits reçus).
C'est de Pierre Jourde, c'est publié dans ce blogue (clic) et le texte où il apparaît se trouve ici.
Le voici:
Au-dessous de la littérature visible existe ainsi une littérature invisible, faite de milliers de textes qui ne seront pas publiés, que presque personne n'aura lus, et qui n'est sans doute guère moins intéressante que celle que nous connaissons. Elle disparaîtra, sans traces, sans mémoire. On pourrait rêver de dictionnaires, d'encyclopédies de la littérature invisible, où figureraient des noms inconnus, des titres qui ne disent rien à personne. C'est notre bibliothèque d'Alexandrie : elle brûle en permanence, de toute la masse de livres que rejette l'édition. L'histoire d'une littérature n'est jamais que celle de la partie émergée des textes. Non un fait absolu, mais l'actualisation d'une possibilité.
2 commentaires:
très beau plafond, j'envie l'acheteur de la maison, combien ??? (1.000.000$) !!! U_U!
ET VIVE LA CONNERIE HUMAINE SURTOUT, ANARCHIE EN FOOOORCE !!!
J'imagine que ce serait plus cher: le Palais du Luxembourg est le siège du Sénat français.
Enregistrer un commentaire