vendredi 25 septembre 2009

Déprédations impies

Le fronton vide du Panthéon de Rome (qui est encore une église aujourd'hui, imaginez-vous, appelée «Sainte-Marie aux Martyrs» -l'insulte s'ajoute à l'injure) qui est, pour moi, le symbole et la «mise en abyme» de toutes les déprédations chrétiennes exercées non seulement sur les monuments romains (et antiques en général, car les mêmes déprédations se sont exercées sur les monuments grecs) mais sur la philosophie, la pensée, l'art, la culture, les institutions du grand Empire qui nous a engendrés, nous et la civilisation qui est la nôtre.
Il faut aller au à Saint-Pierre de Rome pour voir le bronze qui parait ce fronton sous Hadrien.
(Cliquez la photo pour mieux voir les trous par où tenait la sculpture qu'on a volée)
On a fondu l'aigle pour abriter les sénescences pontificales (ce titre de «pontife», appliqué au pape, est aussi une déprédation).

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