Ces deux réflexions se complètent selon moi : la réflexion d'Orwell parle des conséquences politiques et sociales de la vérité : la société doit changer quand la vérité est connue et le changement sera radical car la vérité est révolutionnaire.
La réflexion d'Ionesco parle des conséquences de la vérité pour l'individu qui la profère, le danger que cette profération lui fait encourir.
Et elle dit aussi, en creux, pourquoi ceux qui connaissent la vérité la taisent la plupart du temps car le danger de la révélation est trop grand pour eux et trop grand, jugent-ils, pour la société où ils vivent et qu'ils ne veulent pas (comme vous et moi ?) voir changer trop radicalement.
La révolution est une machine qui broie toujours ses enfants.
Vaut-il mieux alors s'accommoder du mensonge ?
Qu'est-ce que la vérité ?
À cette question de Ponce Pilate, si je me souviens bien (précaution purement rhétorique), Jésus ne répond pas (est-ce Jésus le Galiléen ou Jésus-Christ, le dieu grec auquel des écrivains grecs ont attribué des paroles ? Qu'importe, ni lui ni son alter égo grec ne répond ou alors dilatoirement, au moyen d'une interpolation ultérieure « Je suis la voie, la vérité, la vie ! »).
Qu'est-ce que la vérité, donc ? La question reste ouverte.
La réflexion d'Ionesco parle des conséquences de la vérité pour l'individu qui la profère, le danger que cette profération lui fait encourir.
Et elle dit aussi, en creux, pourquoi ceux qui connaissent la vérité la taisent la plupart du temps car le danger de la révélation est trop grand pour eux et trop grand, jugent-ils, pour la société où ils vivent et qu'ils ne veulent pas (comme vous et moi ?) voir changer trop radicalement.
La révolution est une machine qui broie toujours ses enfants.
Vaut-il mieux alors s'accommoder du mensonge ?
Qu'est-ce que la vérité ?
À cette question de Ponce Pilate, si je me souviens bien (précaution purement rhétorique), Jésus ne répond pas (est-ce Jésus le Galiléen ou Jésus-Christ, le dieu grec auquel des écrivains grecs ont attribué des paroles ? Qu'importe, ni lui ni son alter égo grec ne répond ou alors dilatoirement, au moyen d'une interpolation ultérieure « Je suis la voie, la vérité, la vie ! »).
Qu'est-ce que la vérité, donc ? La question reste ouverte.
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