dimanche 13 septembre 2009

Je te suis car je suis très peu

Les humains sont donc tentés de suivre le comportement de ceux avec qui ils se tiennent: ici de manger selon l'appétit (exhibé) de leur convive (voyez l'article du Courrier international ).
François Rabelais avait déjà raconté l'histoire du mouton de Panurge et, depuis son récit, on avait appliqué cette histoire aux humains: vous jetez un mouton à la mer et le reste du troupeau s'y précipite pour le suivre (et se noyer avec lui, évidemment).
Je croyais jusqu'à présent que l'histoire des moutons ne s'appliquait qu'aux groupes humains: l'un faisait un mouvement quelconque dans une direction (le mouvement pouvait être aussi bien intellectuel que physique) et le reste du groupe auquel il appartenait, par instinct grégaire, l'imitait.
Mais je ne croyais pas que nous nous conformions individuellement au comportement d'un seul compagnon (ou d'une seule compagne).
Nous existons si peu que nous sommes toujours réduit pour exister un peu à imiter le comportement de quelqu'un?
Pour valider cette information je vais tenter de mieux observer mon comportement et de mieux observer le comportement de celui (ou de celle ou de ceux) qui m'accompagne(nt) dans mes activités accompagnées de tous les jours.
Je vous tiens au courant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire