Dans un article du magazine électronique Slate consacré aux maîtres russes des échecs (ici), un commentaire d'une lectrice:
[...] les échecs ont toujours été un reflet ou même souvent un précurseur du mouvement des idées, je ne citerai que l'exemple de Philidor qui « invente » l'importance des pions « les pions sont l'âme des échecs ».
Jusque-là seules les pièces nobles comptaient, mais au milieu du XVIIIème siècle, les choses changent, Philidor découvre la force des pions qui prennent désormais le pas sur les pièces et ne peuvent plus simplement servir de « chair à canon » sans importance. On peut y voir un précurseur de la Révolution.
Est-ce une variante de l'« effet papillon » dont parle la « Théorie du chaos »
Ou l'application à la politique de la symptomatologie ?
Ou la découverte d'une « mise en abyme » prémonitoire ?
Si nous observons ce qui se joue dans les casinos (ou, mieux encore, sur nos écrans d'ordinateurs et de nos consoles de jeu) à l'heure actuelle, pourrons-nous en déduire l'avenir de nos sociétés ?
Voire, avoir la révélation de leur présent ?
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