mercredi 2 septembre 2009

La Sagesse

Voilà pourquoi Anne Hébert, sa famille encerclée de toutes parts par les bien-pensants et ceux qui préconisaient une sagesse décrépite (la soumission et le renoncement à la vie), n'a pu être heureuse (et féconde) que dans l'exil.
Loin de la dictature religieuse dans les institutions, les esprits et les cœurs, qui a gâché tout le début de sa vie et de la nôtre et du Québec et qui, comme l'Hydre de Lerne, cherche toujours à faire repousser ses têtes (en double et sous d'autres aspects) au fur et à mesure qu'on les coupe.
Une autre qui a dû, de quelque façon, faire taire la voix maternelle (à défaut de la langue) en elle.

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