C'est le « Woolworth Building » à New York et c'est lui particulièrement qui permet de voir in vivo , si vous me permettez l'expression, la généalogie des gratte-ciels à New York et dans le monde: c'est dans les flèches et les clochers des églises ogivales (ou «gothiques» selon le nom impropre et péjoratif que les philosophes du 18e siècle et leurs ignares contemporains ont donné à ce style) que les gratte-ciels prennent leur origine.
C'est d'ailleurs le « Woolworth Building » qui, parmi les bâtiments de New York, fut, avec quelques autres, l'un des premiers à dépasser en hauteur le clocher de « Trinity Church »: on changeait d'époque.
De la religion du ciel on passait à la religion du commerce et de l'argent.
Je l'ai observé avec beaucoup d'attention car celui qui l'a fait construire était l'inventeur de ces grands magasins « 5-10-15 » -dont on appelait la succursale, durant mon enfance à Jonquière, le «Woolworth»- qui bénéficiait de mes visites d'acheteur, les après-midi de congé, avec les « Continental », « Fédéral », «Kresge», « Zellers » (je me demande s'il n'y a pas eu aussi un « Jupiter ») lesquels, tous nichés rue Saint-Dominique comme lui, tentaient de lui faire concurrence dans les bas prix et la vente de produits (pacotilles?) fabriqués au Japon (la Chine du temps).
C'est d'ailleurs le « Woolworth Building » qui, parmi les bâtiments de New York, fut, avec quelques autres, l'un des premiers à dépasser en hauteur le clocher de « Trinity Church »: on changeait d'époque.
De la religion du ciel on passait à la religion du commerce et de l'argent.
Je l'ai observé avec beaucoup d'attention car celui qui l'a fait construire était l'inventeur de ces grands magasins « 5-10-15 » -dont on appelait la succursale, durant mon enfance à Jonquière, le «Woolworth»- qui bénéficiait de mes visites d'acheteur, les après-midi de congé, avec les « Continental », « Fédéral », «Kresge», « Zellers » (je me demande s'il n'y a pas eu aussi un « Jupiter ») lesquels, tous nichés rue Saint-Dominique comme lui, tentaient de lui faire concurrence dans les bas prix et la vente de produits (pacotilles?) fabriqués au Japon (la Chine du temps).
3 commentaires:
C'était les magasins à "une piastres", les dolloramas, comme on les surnomme de nos jours et qui sévissent, malheureusement partout.
En ces lieux, point d'ambiance, contrairemment au "5-10-15" que vous invoquez.
Et il y avait les «sundaes» et les «club-sandwiches» du comptoir-lunch.
Je me souviens surtout des sundaes énormes dans des sortes de contenants que l'on ne voit plus aujourd'hui.
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