Ces yeux seulement pour vous présenter à nouveau ce poème de Jules Supervielle (car je l'ai déjà fait en 2008) :
Les yeux lointains
Chers yeux si beaux qui cherchez un visage,
Vous si lointains, cachés par d'autres âges,
Apparaissant et puis disparaissant
Dans la brise et le soleil naissant,
Et d'un léger battement de paupières,
Sous le tonnerre et les célestes pierres
Ah! protégés de vos cils seulement
Chers yeux livrés aux tristes éléments.
Que voulez-vous de moi, de quelle sorte
Puis-je montrer, derrière mille portes,
Que je suis prêt à vous porter secours,
Moi, qui ne vous regarde qu'avec l'amour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire