C'est l'église cathédrale Saint John the Divine à New York.
Je vous la présente car cette église me semble symboliser la nostalgie de l'Église anglicane, et de ses églises filles épiscopaliennes, pour l'unité médiévale de l'église d'Angleterre avec l'Église de Rome.
Cette nostalgie se marque par l'obsession pour le style dit « gothique » dans toutes les églises anglicanes et épiscopaliennes du monde (à l'exception de Saint-Paul à Londres, qui constitue aussi un signe de nostalgie non de l'unité mais de la domination du christianisme).
En effet, de cette église (Saint John the Divine), écrit-on sur Wikipédia,
[l]es plans roman et byzantin originels furent changés en un style gothique d'inspiration française, après la construction du dôme central en 1909, de telle sorte que la nef et l'abside sont d'inspiration gothique alors que la croisée du transept est de style roman.
Pourquoi ce changement ?
Ce billet propose une réponse.
Mais les conséquences normales de cette nostalgie (le rattachement à l'Église de Rome, laquelle, hélas ! (cet hélas n'est pas entièrement de moi mais beaucoup) a abandonné les styles anciens au profit du baroque) sont toujours contrées par les heureuses pulsions modernistes et protestantes* qui agitent cette église depuis le divorce (c'est le cas de le dire puisque c'est le refus d'un divorce -celui d'Henry VIII comme vous le savez- qui est le socle de l'Église anglicane).
Ce qui n'est pas pour me déplaire.
Mais l'obsession du gothique, surtout en Amérique où il est absolument étranger, m'étonne à défaut de me déplaire.
* Pulsions modernistes et protestantes qui font, par exemple, que certaines de ces églises, les meilleures, acceptent les femmes parmi le clergé et l'épiscopat (des pas dans la bonne direction car il s'agit de déloger les hommes de toutes les positions d'autorités qu'ils occupent pour changer au plus vite le déroulement de l'histoire humaine).
Je vous la présente car cette église me semble symboliser la nostalgie de l'Église anglicane, et de ses églises filles épiscopaliennes, pour l'unité médiévale de l'église d'Angleterre avec l'Église de Rome.
Cette nostalgie se marque par l'obsession pour le style dit « gothique » dans toutes les églises anglicanes et épiscopaliennes du monde (à l'exception de Saint-Paul à Londres, qui constitue aussi un signe de nostalgie non de l'unité mais de la domination du christianisme).
En effet, de cette église (Saint John the Divine), écrit-on sur Wikipédia,
[l]es plans roman et byzantin originels furent changés en un style gothique d'inspiration française, après la construction du dôme central en 1909, de telle sorte que la nef et l'abside sont d'inspiration gothique alors que la croisée du transept est de style roman.
Pourquoi ce changement ?
Ce billet propose une réponse.
Mais les conséquences normales de cette nostalgie (le rattachement à l'Église de Rome, laquelle, hélas ! (cet hélas n'est pas entièrement de moi mais beaucoup) a abandonné les styles anciens au profit du baroque) sont toujours contrées par les heureuses pulsions modernistes et protestantes* qui agitent cette église depuis le divorce (c'est le cas de le dire puisque c'est le refus d'un divorce -celui d'Henry VIII comme vous le savez- qui est le socle de l'Église anglicane).
Ce qui n'est pas pour me déplaire.
Mais l'obsession du gothique, surtout en Amérique où il est absolument étranger, m'étonne à défaut de me déplaire.
* Pulsions modernistes et protestantes qui font, par exemple, que certaines de ces églises, les meilleures, acceptent les femmes parmi le clergé et l'épiscopat (des pas dans la bonne direction car il s'agit de déloger les hommes de toutes les positions d'autorités qu'ils occupent pour changer au plus vite le déroulement de l'histoire humaine).
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