lundi 7 mars 2011

Cacher son bonheur, afficher son malheur, par altruisme

Une variation sur la célèbre tirade de la pièce de Jean-Paul Sartre, écrite déjà au 18e siècle par Montesquieu.
(Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas disons que cette tirade est « l'Enfer, c'est les autres »).
Une grande partie de notre malheur est faite du bonheur des autres (et, peut-être, vice-versa).
Pour énoncer une maxime de sagesse je dirais que, par conséquent, « il faut cacher son bonheur et afficher son malheur si on désire accroître le bonheur d'autrui ».
Il faut être d'un grand altruisme.
Et peut-être en est-il de même pour nos qualités et nos défauts : camoufler les unes et exhiber les autres rend autrui heureux.

2 commentaires:

orfeenix a dit…

C' est vrai pour les autres, ce l est aussi pour soi, le bonheur est assez tabou, un peu comme l' argent, on redoute le trop ou le trop peu et le clamer risque d' attirer une "malédiction".Je me souviens du film " riz amer" avec Silvana Mangano, je crois, et je revois les personnages crier " mauvais riz, mauvais riz!" pour conjurer le sort afin que la récolte soit bonne!C( est peut être la notion universel de " péché originel" qui nous culpabilise d' être heureux...

Jack a dit…

Ce que vous dites est vrai mais vous m'avez brusquement rappelé un air sur 78 tours de ma presque adolescence interprété par Silvana Mangano dans «Anna», une rumba que j'ai trouvé ici:

http://www.youtube.com/watch?v=j8l7xlhsbFc&feature=fvwrel

Tout un pan de ma jeunesse a surgi de l'oubli.
Merci

Enregistrer un commentaire