C'est une caricature circonstancielle (elle a été publiée ici).
Elle a été dessinée à la suite de la fusillade de Tucson en Arizona en janvier dernier.
Mais elle est si représentative des États-Unis que je vous la présente (la fusillade n'était qu'un symptôme).
Regardez cette femme, Sarah Palin, la politicienne républicaine quasi analphabète, ou en tous cas, illettrée comme à peu près tous les membres du Parti républicain des États-Unis à l'heure actuelle*.
Elle est le symbole de tout ce qu'il y a de mauvais dans les États-Unis, de tout ce qu'il y a toujours eu de mauvais dans ce pays depuis ses origines: bigoterie (intéressée, aucune foi religieuse véritable, comme chez la plupart des politiciens), prise de parti en faveur de la violence (voyez l'arme qu'elle tient à la main, symbole de la place éminente, revendiquée et constitutionnelle de la violence et des armes dans cette société) et le pied qu'elle pose victorieusement sur un cerveau assassiné, symbole, lui, non du «sens commun», comme il est écrit, mais de la culture et de la civilisation qui lui répugnent (et dont elle ne connaît que des formes répugnantes).
Regardez cette caricature circonstancielle: c'est la représentation de ce qu'aime la majorité des électeurs des États-Unis (ceux du ventre mou (ou dur, c'est selon) au centre du pays, moins ceux des rivages, plus ouverts sur le monde mais détestés des autres).
La représentation du rôle que les Étasuniens voudraient voir leur pays jouer dans le monde.
Le rôle qu'il a joué effectivement jusqu'à présent dans la plupart des circonstances.
* Ils veulent à tout prix que Barak Obama ne soit pas un Étasunien et, effectivement, il a l'air si intelligent, si cultivé, si poli qu'il n'en a vraiment pas l'air. Il vient d'une île, terre toute faite de rivages.
vendredi 4 mars 2011
Le rôle à jouer
heure 14:18:00
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