samedi 3 juillet 2010

Des saintes espèces en chocolat

Je vous ai déjà parlé (ici) de ce Jésus en chocolat, -œuvre de l'artiste québécois Cosimo Cavallaro-, qui avait tant indigné le cardinal Edward Egan, archevêque de New York, qui ne s'était pourtant jamais vraiment indigné des viols commis sur les enfants ou sur les femmes qui dépendaient d'eux par des prêtres (et autres évêques) pédophiles qui sévissaient dans son archidiocèse, dans son propre pays, et dans toute l'Église catholique.
Vous voyez où résident les priorités de la hiérarchie catholique.
Les enfants violés sont moins des sujets de scandale qu'un Jésus en chocolat.
Je vous en parle car je suis tombé récemment sur une photo de bouddhas en chocolat.
Avez-vous entendu parler d'un «Grand Bonze» (si cela existe) condamnant l'auteur de ces délicieux bouddhas?
Voyez la photo ci-dessous: ce bras à droite n'est pas celui d'un inquisiteur mais celui d'un fidèle qui choisit l'incarnation de son dieu qu'il dévorera.
Le chocolat est préférable au pain sans levain qui ne nourrit pas et qui n'apporte aucun plaisir quand on l'avale ou au mauvais cru qui est censé, comme l'hostie (c'est le pain sans levain), être le corps et le sang de Jésus.
Quitte à commencer une nouvelle querelle des rites et des espèces, je suggère aux catholiques d'exiger que les hosties soient en chocolat, et que le vin à consacrer soit au moins du merlot de Pomerol.
Cela calmera peut-être les appétits libidineux des officiants de messe.

Crédit photo: Reuters/Nicky Loh

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