samedi 10 juillet 2010

Art et gomme à mâcher

Dans certaines circonstances, par exemple quand je vais gym deux ou trois fois par semaine, je suis accro à la gomme à mâcher.
Si je n'en ai pas, j'ai comme un léger malaise, ma mâchoire et ma langue sont en manque.
Ce qui me permet d'avoir une bonne compréhension de ceux qui sont accro aux drogues (plus) dures ou à la cigarette (je connais déjà les affres du fumeur en manque de cigarettes ayant été moi-même fumeur jusqu'à il y a 25 ans).
Aussi, quand je vois des sculptures (de Maurizio Savini) en « chewing-gum  », comme l'écrit Zigonet, je suis intéressé non pas (surtout) par l'art mais par les possibilités en cas de manque,
Seule chose qui me font réfléchir et m'arrête, ces sculptures sont produites en matière déjà mâchée.
(Je ne sais par qui ; si je le savais peut-être cela n'aurait-il aucune importance).
Peut-être pourrais-je arrondir, en tant que fournisseur de cette matière hautement précieuse, mes fins de mois de retraite (ce serait du superflu, rassurez-vous).
(La nouvelle originale est ici).

Voici une autre « appétissante » sculpture (elle a beaucoup d'art celle-là et m'intéresse par cela plus que par sa matière). Je me demande pourquoi l'artiste n'utilise que de la gomme rose.

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