Excursion aujourd'hui à Val-Jalbert, le village-fantôme au Lac St-Jean.
Parmi toutes les photos que j'ai prises (je vous en présenterai quelques-unes un jour ou l'autre), celle-ci qui me semble symbolique.
Symbolique des tenants et aboutissants du rêve étasunien.
Il s'agissait d'être seul pour aller d'un lieu à un autre non pour rencontrer d'autres personnes mais, comme un prédateur, pour dérober aux autres ce qui permet de réussir apparemment seul, de se proclamer «self made man».
Pour cela laisser dépérir ce qui permet de rencontrer les autres et trahirait les larcins, les transports en commun, les trains par exemple.
Avec, pour conséquence, ces arbres qui poussent entre (et sur) les rails d'une voie ferrée.
Alors que l'on sait bien que toute réussite -surtout économique- dépend d'abord de ce que donnent les autres, d'une exploitation éhontée et tue (j'aime bien ce mot, il convient bien ici car il est à la fois participe passé du verbe «taire» et 3e personne de l'indicatif présent du verbe «tuer») de ce que donnent les autres, la plupart du temps malgré eux ou à leur insu.
lundi 19 juillet 2010
Fantômes
heure 20:39:00
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