Une histoire que j'ai trouvée dans le dernier numéro du magazine « Sélection du Reader's Digest » (édition québécoise) et qui me semble résonner comme une fable.
Une fable dépeignant parfaitement l'attitude de l'humanité à l'égard de la nature.
Cette fable s'intitulerait « La Veuve et le perroquet » si elle avait été écrite pat La Fontaine ou Florian.
La voici (je la mets en vers libres pour que l'illusion de la fable soit encore plus forte):
Je vous laisse imaginer la morale.
Une fable dépeignant parfaitement l'attitude de l'humanité à l'égard de la nature.
Cette fable s'intitulerait « La Veuve et le perroquet » si elle avait été écrite pat La Fontaine ou Florian.
La voici (je la mets en vers libres pour que l'illusion de la fable soit encore plus forte):
La Veuve et le perroquet
Une veuve esseulée se procure un jour
un perroquet
pour lui tenir compagnie,
éventuellement lui faire la conversation
(elle manquait singulièrement
de compagnie humaine).
Une semaine plus tard,
comme il n'a pas dit un mot,
elle retourne à l'animalerie
et lui achète un miroir.
Toujours rien.
Les semaines suivantes
elle lui installe une petite échelle,
puis une balançoire.
Le volatile reste muet.
Un jour elle le découvre
gisant au fond de sa cage.
À l'agonie, il parvient à murmurer:
«Ils ne vendent donc
aucune nourriture au magasin?»
Une veuve esseulée se procure un jour
un perroquet
pour lui tenir compagnie,
éventuellement lui faire la conversation
(elle manquait singulièrement
de compagnie humaine).
Une semaine plus tard,
comme il n'a pas dit un mot,
elle retourne à l'animalerie
et lui achète un miroir.
Toujours rien.
Les semaines suivantes
elle lui installe une petite échelle,
puis une balançoire.
Le volatile reste muet.
Un jour elle le découvre
gisant au fond de sa cage.
À l'agonie, il parvient à murmurer:
«Ils ne vendent donc
aucune nourriture au magasin?»
Je vous laisse imaginer la morale.
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