mardi 6 juillet 2010

Ce qui fait vivre une âme dans ce qui n'est pas son corps

J'ai eu des problèmes à trouver une représentation qui ne soit pas trop rébarbative de Caton l'Ancien (une représentation rébarbative dans l'article de Wikipédia où conduit ce lien).
Caton se définissait contre l'hellénisation à outrance de la société romaine, dans laquelle il voyait le chemin vers la monarchie et le pouvoir personnel.
La fin de la République et du pouvoir du sénat et du peuple romain (accord comme en latin).
Il avait raison.
Mais, à un moment donné, le pouvoir personnel allait être la seule voie de salut pour Rome.
D'où sont sortis les Césars.
Ses ennemis étaient puissants et le sont demeurés depuis.
Mais la citation, présentée par Pascal Quignard dans «Vie secrète», était si belle -et si exacte, par conséquent- que j'ai trouvé la couverture d'un livre pour présenter un visage sympathique de
Caton.
Un visage en accord avec ce qu'il était.
Avec ce que je crois qu'il était.
La couverture du livre de Jean-Noël Robert «Caton ou le citoyen».
«L'amour c'est ce qui fait vire une âme dans ce qui n'est pas son corps».
Voilà.
Tout le bonheur et tout le danger de l'amour sont là.
Toutes les raisons de vivre.
Toutes les raisons de mourir.
Même si la pensée conforte la théorie du dualisme «âme-corps».

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