La partie de l'interview de Boris Cyrulnik que j'ai pu vous présenter dans la note précédente porte sur une (autre) bourde du président français Nicolas Sarkozy (pas de photo, je ne veux pas présenter de photo de cet homme dans mon blogue). De loin, je me demande comment les Français ont pu élire cet homme comme président. Mais ils ont bien élu plusieurs fois Jacques Chirac (pas de photo pour la même raison que tantôt), vous entends-je me répondre.
Et nous, Québécois, nous avons bien élu Jean Charest (non, pas de photo). Et Les Canadiens ont bien élu (nous les avons un peu aidés dans cette tâche) Stephen Harper (non, pas de photo) et avant lui Paul Martin (non, pas de photo) et avant lui Jean Chrétien (non, pas de photo) Et, surtout, les États-uniens ont bien élu (et réélu) George W. Bush ((non, non, non, pas de photo).
Ce qui m'amène à m'interroger sur la capacité de la démocratie à placer à la direction des affaires je ne dirais pas quelqu'un de compétent, mais quelqu'un qui soit autre chose qu'un produit de la mercatique (mot québécois pour «marketing», lui-même provenant du mot français médiéval «market» ou «marchiet»), un produit vide, un produit «pur» de cette mercatique.
Une loterie où le président ou le premier ministre serait élu par le hasard donnerait au moins d'aussi bons résultats, je pense.
Quoi qu'il en soit la situation me semble peu à peu se rapprocher de celle qui existait quand les souverains, -au pouvoir grâce à la loterie de l'hérédité-, par incapacité effective d'exercer le pouvoir ou par manque d'intérêt (voir les portraits des deux premiers Hanovre d'Angleterre -les anciens cons me semblent plus respectables que les actuels), ont laissé un de leurs ministres (appelé dorénavant le premier ministre) gouverner à leur place.
Les premiers ministres et les présidents actuels (je pense particulièrement à Bush) laissent gouverner leurs conseillers à leur place, à cause de leur incapacité ou leur manque d'intelligence personnelle. Ce seront bientôt ces conseillers qui seront au premier plan. S'ils sont plus intelligents que leur «maître» ce sera aussi bien. S'ils ne le sont pas (comme les conseillers de Bush -Rumsfeld, Cheney,Wolfowitz, etc.) eh bien il faudra imaginer une loterie pour les mettre en place (encore les élections démocratiques? j'aimerais mieux pas: une loterie, un jeu de hasard, s'il vous plaît).
jeudi 20 mars 2008
Capacité de la démocratie
heure 14:45:00
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