samedi 29 mars 2008

Adversité et fautes personnelles

Quand mon médecin m'a appris que mon taux de cholestérol était «limite» et que si je ne réagissais pas elle allait devoir commencer à me donner des médicaments -dont les effets secondaires pouvaient être imprévisibles et parfois gênants-, je me suis précipité vers l'entraînement, que j'avais abandonné pendant quelques années.
Sans doute avais-je en tête cette réflexion d'Oscar Wilde (à droite une acrylique de Bettina Bick):

On peut supporter l'adversité, elle vient de l'extérieur et n'est qu'accidentelle. Tandis que souffrir pour les fautes qu'on a commises - ah ! c'est là que la vie nous blesse.

Je me souviens de m'être dit: «Si je meurs il ne faut pas que ce soit de ma faute».
Cela allait même plus loin que la réflexion de Wilde.
Je suis parvenu à abaisser mon taux de cholestérol et même à le rendre normal.
Mais une faute est si rapidement commise et, en outre, pour certaines d'entre elles, si plaisantes à commettre.
Et la mort est vraiment inévitable. Et douce si elle est sans souffrances.

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