Deux aphorismes concernant les chats, dont je prends prétexte pour vous permettre de revoir notre défunte Zoé.
Le premier de Marcel Mauss, considéré comme l'un des fondateurs de l'anthropologie et dont l'opinion doit être reçue par conséquent avec un grand respect:
Le chat est le seul animal qui soit arrivé à domestiquer l'homme.
Le second de Rivarol, davantage homme d'esprit qu'homme de sciences et qui serait bien étonné de voir quelle est la situation internationale de la langue française, abandonnée par ceux qui l'ont constituée (mais surtout pas par les Québécois, le premier peuple dont tous les citoyens ont parlé le français au 17e siècle plutôt que le dialecte de leurs provinces françaises d'origine, et peut-être le seul peuple à combattre encore pour sa «défense et son illustration»):
Le chat ne nous caresse pas, il se caresse à nous.
Et puis voici le sujet de ces aphorismes si vrais, du moins pour les membres de notre famille, notre chatte Zoé, qui cherchait dans cette photo à se réchauffer aux pâles rayons du soleil d'hiver, devant la fenêtre de notre salle à manger un peu art déco.
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