mardi 29 juin 2010

Température du 29 juin à Saguenay

Matin------------------------------------------Après-midi












Jour de la coriandre
11e jour du mois de messidor,

La multiplication des «Sacrés-Cœurs»

Je ne me rappelais que d'un seul Sacré-Cœur.
Et puis en faisant des recherches sur le Lac Saint-Jean pour la note d'hier sur Chambord, voilà que je suis tombé sur un autre Sacré-Cœur : le Sacré-Cœur de la Vierge Marie (il n'y a pas d'article dans Wikipédia sur ce Sacré-Cœur-là).
Et je me suis souvenu que dans toutes les maisons que l'on visitait au cours des années cinquante il y avait des variations de ces deux images que vous voyez ci-haut.
L'image du Sacré-Cœur de Jésus et celle du Sacré-Cœur de Marie.
Je ne sais pas si cette sorte de multiplication des « sacrés-cœurs » s'est continuée car je fréquente rarement des croyants ou, à tout le moins, des pratiquants.
Mais j'imagine que si le temps historique où ces deux « sacrés-cœurs » sont nés avait perduré on aurait vu pleuvoir les « sacrés-cœurs », chaque communauté, voire chaque dévot, voulant que son saint fondateur ou le saint (ou la sainte) à qui il vouait principalement ses dévotions ait le sien.
On aurait alors vu apparaître le Sacré-Cœur de sainte Anne ou de saint Joachim (la mère et le père de la Vierge Marie, saints, malgré le fait qu'ils n'aient jamais été chrétiens, saints « honoris causa » donc*) et puis tous les autres : Sacré-Cœur de saint François (d'Assise ou de Sales, qu'importe), de sainte Thérèse (d'Avila ou de Lisieux, qu'importe) et j'en passe et des meilleurs.
(Que pensez-vous du « Sacré-Cœur de George W Bush » ? Après tout, c'est un «Christ reborn», et, avec le sacré cœur qu'il a, il mériterait peut-être d'avoir un « sacré-cœur »).
Mais heureusement ce temps historique est passé et on n'ose plus.
Nostalgie?
Seulement de l'enfance.
Qui aurait pu être plus heureuse et moins mensongère.
Mais il y a bien des contes de fées.

* Je me demande pourquoi les pieux (sans doute) parents juifs de saint Joseph, le père putatif de Jésus et lui non plus jamais chrétien, n'ont pas eu droit au même traitement préférentiel que les parents, également pieux et juifs, de la Vierge Marie
. Discrimination à l'égard des parents paternels ?

Mexique de mes anciennes années

Crédit photo: I. ALVARADO/REUTERS

La photo de la désolation théâtrale de ce Mexicain -cachant son chagrin, peut-être ses larmes, sous son sombrero- lors de la défaite de son équipe au Mondial de «foot» ce weekend me rappelle cette chanson des années soixante que je vais vous faire entendre.
(Tout est théâtre dans le «foot»).
Elle n'a rien de spécial sauf qu'elle est faite de tous les clichés que les autres Occidentaux utilisaient et de tous les préjugés qu'ils entretenaient à l'égard du Mexique et des Mexicains.
Qu'ils confondaient quelquefois avec les habitants de l'Amérique centrale, pas fort en géographie les Occidentaux.
Mais elle est si «années soixante» pour moi (années de ma jeunesse) que cela me suffit pour devenir immoral et vous la présenter (avec ses paroles).
D'autant plus qu'il y a un bel exemple de sombrero dans la photo.
La chanson est interprétée par Marcel Amont.



Un Mexicain basané

Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise, en guise...
En guise, en guise...
En guise de parasol

Il n'est pas loin le soleil de midi
D'après le soleil
C'est formidable aujourd'hui
Ce que j'ai sommeil
L'existence est un problème
A n'en plus finir
Chaque jour, chaque nuit c'est le même
Il vaut mieux dormir
Rien que trouver à manger
Ce n'est pourtant là qu'un détail
Mais ça suffirait à pousser
Un homme au travail

Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise, en guise...
En guise, en guise...
En guise de parasol

J'ai une soif du tonnerre
Il faudrait trouver
Un gars pour jouer un verre
En trois coups de dé
Je ne vois que des fauchés
Tout autour de moi
Et d'ailleurs ils ont l'air de tricher
Aussi bien que moi
Et pourtant j'ai le gosier
Comme un buvard
Ça m'arrangerait bougrement
S'il pouvait pleuvoir

Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise, en guise...
En guise, en guise...
En guise de parasol

Voici venir Cristobal
Mon Dieu qu'il est fier
C'est vrai qu'il n'est général
Que depuis hier
Quand il aura terminé
Sa révolution
Nous pourrons continuer
Tous les deux la conversation
Il est mon meilleur ami
J'ai parié sur lui dix pesos
Et s'il est battu
Je n'ai plus qu'à leur dire adios

Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise, en guise...
En guise, en guise...
En guise de parasol

On voit partout des soldats
Courant dans les rues
Si vous ne vous garez pas
Ils vous marchent dessus
Et le matin quel boucan
Sacré nom de nom
Ce qu'ils sont énervants agaçants
Avec leur canon
Ça devrait être interdit
Un chahut pareil
A midi quand il y a des gens sapristi
Qui ont tant sommeil

Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise, en guise...
En guise, en guise...
En guise de parasol

lundi 28 juin 2010

Température du 28 juin à Saguenay

Matin------------------------------------------Après-midi












Jour de la faucille
10e jour du mois de messidor,

Gavroche trop lointain

Crédit photo: Reuters

Non, l'évènement ne se passe pas à Toronto la semaine dernière à l'occasion des réunions du G8 et du G20 mais la chose aurait pu s'y passer tellement les policiers qui étaient présents là -des policiers municipaux torontois et de la GRC en provenance de tout le Canada- pour la plupart étaient incompétents.
(Assoiffés de violence et de sang).
L'évènement se passe en Argentine, hélas !
Il se perd partout dans le monde des mers d'urine où on devrait noyer les policiers et politiciens incompétents (mais il s'agit dans ce dernier cas d'un pléonasme).

Au lieu de casser des vitrines de magasins et de brûler des voitures.
(Le diaporama dont la photo fait partie est ici).

Petite église du temps jadis

J'avais promis, il y a longtemps (ici) de vous présenter une photo de l'église du petit village natal de mes parents, Chambord, au bord du lac Saint-Jean, où j'ai passé tant d'étés de mon enfance.
J'en ai vu passer plusieurs sur diverses pages de la Toile que je consultais mais la plupart avait de désagréables fils électriques qui la déparaient (je crois que dans le temps de l'électrification des campagnes du Québec, sous Maurice Duplessis*, on considérait comme une sorte de marque de progrès d'avoir des fils électriques apparents qui déparaient tout autour d'eux : on préférait les fils aux bâtiments).
D'autres photos ne lui donnaient pas les bonnes couleurs de pierres.
Celle que vous voyez là-haut me semble parfaitement juste au point de vue couleurs. Restent quelques fils électriques qui ne sont pas trop « déparants » à cette distance.
Voici donc cette église où ma grand-mère m'a tant obligé à assister à des milliers de messes ennuyeuses, trois par matin parfois (elle avait si peur de la damnation éternelle que sa vie sur la Terre, et celle de beaucoup d'autres autour d'elle, était une damnation).
Vous comprenez un peu ma haine inextinguible de la messe**.
Je vais tâcher de vous présenter la façade de l'église (sans fils électriques) un jour : vaste programme !

* Lors d'une campagne électorale où l'on parlait de cette électrification des campagnes (on était dans les années quarante, voire cinquante), ce premier ministre rétrograde avait fait, dans toutes les paroisses où il prononçait un discours (toujours le même évidemment), un de ses mauvais jeux de mots en commençant partout ce discours par «Électeurs, électrices, électricité !».

Comme tous les avocats (et curés, et médecins) de ce temps, il était féru de déclinaisons latines.
** Transformer en cela un agréable dîner de fête juive traditionnelle entre amis (et amies ?), il faut le faire.

Ongles et balle

Crédit photo: T. MELVILLE / REUTERS

Décapante photo.
C'est celle de Serena Williams (page en anglais au bout de ce lien) lors d'un match le 22 juin dernier à Wimbledon.
Quel contraste entre les ongles et la balle !
J'ai longtemps cru que le sport excluait bijoux et maquillages.
Surtout un maquillage aussi sophistiqué, qu'on voit rarement même dans une soirée mondaine ou à une première.
(Est-ce un maquillage ? Il s'agit de déposer une substance masquante sur les ongles, c'est pourquoi j'ai utilisé ce mot).
L'irruption bienheureuse de personnes de toutes classes sociales et de toutes origines ethniques dans le sport va faire évoluer rapidement tous les us et coutumes que les sports ont hérités de leur mise au point et de leur pratique par les membres de la gentry (par définition surtout britannique : les dévoués autochtones régentaient la colonie au nom de la Couronne pendant que ces messieurs-dames britanniques s'amusaient pour passer le temps, on l'a vu longtemps au Québec et on le voit encore).
En ce qui concerne le sport, on n'a encore rien vu.
Mais je me demande comment le maquillage « ongulaire » de Miss Williams (page en anglais au bout de ce lien) tient le coup pendant tout le temps de la partie.
Miracle de l'adhésif ?
J'aimerais une photo de la main qui tient la raquette.
Voici un zoom sur la main de la photo ci-dessus :

dimanche 27 juin 2010

Température du 27 juin à Saguenay

Matin------------------------------------------Après-midi












Jour de l'absinthe
9e jour du mois de messidor,

Boulevard Louis-XIV

Sur la route vers Saguenay, le roi de France et l'intendant de la Nouvelle-France ont droit chacun à leur boulevard à Charlesbourg et environs, comme si l'histoire les rendait égaux .
Peut-être Jean Talon a-t-il fait davantage pour la Nouvelle-France que le roi, mais sans le roi rien ne se serait passé.
(Louis XIV est le véritable roi fondateur de la
Nouvelle-France).
Il y a un boulevard Henri-IV à Québec (c'était le roi de France lors de la fondation de Québec en 1608) mais rien ne porte le nom de Louis XIII à ma connaissance (surtout pas une route, pour des raisons de superstition peut-être, on devrait sans doute utiliser son surnom de Louis Le Juste pour contourner la superstition) et rien ne porte le nom de Louis XV qui ne le mérite pas puisqu'il a été le roi qui a bradé la
Nouvelle-France.
Sur ce boulevard
Louis-XIV, il y a cette belle église néo-classique, Saint-Charles-Borromée, construite vers 1830 par l'architecte Thomas Baillairgé.
Sous George IV.
(On ne sait ce que vient faire ici ce cardinal italien archevêque de Milan, neveu de pape, Médicis par sa mère et membre de la très riche famille des Borromée)
L'église est remplie de trésors à ce que je vois et le presbytère ressemble à la résidence d'un seigneur (à la couleur près il ressemble un peu au manoir seigneurial de Saint-Roch-des-Aulnaies).
Typiquement québécois.
Voyez ces photos. Je n'ai jamais visité cette église mais je me promets de le faire.

La façade de l'église



Le maître-autel


La chaire


Le presbytère


Maison québécoise

Je vous ai parlé assez souvent (ici particulièrement) de la maison du peintre Cornélius Krieghoff à Québec mais en ne vous en présentant que la façade sur la Grande Allée (première photo ci-haut).
J'ai trouvé dans « Québec, trésor d'Amérique », les deux photos qui suivent ci-dessus: la photo de l'arrière de la maison avec son jardin vraiment traditionnel (il ressemble à celui de mes tantes et de ma grand-mère à Chambord ou à celui de leurs voisines) débordant de pivoines blanches et roses et la photo du « salon » qui ressemble aussi à celui des maisons traditionnelles du 19e siècle et du début du 20e, avec ses meubles victoriens.
Le « salon », cette pièce où on n'allait jamais, excepté pour les visites vraiment importantes ou que l'on jugeait telles, comme celle annuelle du curé ou de son vicaire venu chercher la dîme, cet impôt que l'on devait -en vertu de la loi civile- payer à l'Église au Québec, même si on n'était pas croyant (il fallait cacher qu'on n'était pas croyant, sinon discrimination et danger de mort: on payait pour avoir la paix ... et conserver la vie, exactement comme on prétendait être communiste sous Staline en URSS ou nazi sous Hitler pendant le 3e Reich).

Péchés

Retour du démon d'Avignon qui reprend le thème du billet où je parlais d'Anne Frank hier (ici).
Aucun humain n'existe comme on le décrit quand on veut en faire l'éloge car, de cet éloge, on retranche tout ce qui en a fait un humain véritable et, peut-être, tout ce qui a été le plus important dans sa vie -que les morales et les religions appellent improprement «péchés».
Le démon cite cette fois, après avoir cité Borges (ici), un autre auteur des Amériques (continent des démons?), Ambrose Bierce, auteur du «Dictionnaire du diable» (auquel la citation est empruntée).
Voici quelques autres définitions de ce dictionnaire que le diable reprendrait volontiers à son compte et qui seront la cause de ce qu'
Ambrose Bierce ne sera jamais canonisé (les deux dernières me semblent particulièrement intéressantes):

  • Absurdité : Affirmation manifestement incompatible avec sa propre opinion.
  • Cadavre : Produit fini dont nous sommes la matière première.
  • Conseil : Petite monnaie d'usage courant.
  • Cynique : Grossier personnage dont la vision déformée voit les choses comme elles sont, et non comme elles devraient être.
  • Écritures : Livres sacrés de notre sainte religion, à ne pas confondre avec les récits profanes et mensongers sur lesquels sont fondées toutes les autres croyances.

samedi 26 juin 2010

Température du 26 juin à Saguenay

Matin------------------------------------------Après-midi












Jour de l'échalote
8e jour du mois de messidor,

Portes de Québec III

Voici les dernières portes de Québec que je vous présenterai pour le moment: elles forment une série avec celles que je vous ai présentées ici et ici.

Boutons utiles

Ces boutons que vous voyez au bout de la manche de cet uniforme militaire du temps de Napoléon ne sont pas surtout décoratifs, je viens de l'apprendre.
Ils avaient une utilité concrète : il s'agissait d'empêcher les soldats (ou « grognards », comme on les appelait à l'époque) de se moucher ou de s'essuyer le nez en se servant de leur manche.
Le peuple ne se servait pas encore de mouchoir et le kleenex n'avait pas encore été inventé.
Voici un dessin de « tambour » en uniforme.


Une sale et habituelle tentation hagiographique

Ces passages supprimés (par son père) de la première édition du « Journal d'Anne Frank », ce sont ceux où celle-ci fait part de ses émois sexuels à l'égard d'un de ses petits compagnons de réclusion et de la surprise de ses premières règles.
Comme l'Église catholique quand il s'agit de canoniser, -tout ce qui ne rentre pas dans le cadre de la doctrine officielle est effacé-, ceux qui se sont chargés de créer une image sainte d'Anne Frank ont effacé une grande partie d'elle-même, c'est-à-dire une grande partie de ce que nous partageons avec elle, notre corps, notre sexualité, nos sentiments.
Comme si la réclusion forcée et le martyre d'Anne Frank par les Nazis ne suffisaient pas pour la rendre admirable et significative.
Comme s'il fallait ne pas être humain pour être admirable.
La sale tentation hagiographique qui s'insinue là comme elle s'insinue partout et qui transforme les humains en robots à programme -sans sexe- obéissant aux doctrines et aux règles des prêtres, des dictateurs, des fraudeurs et des dirigeants d'entrepris et d'institutions (ce sont là des synonymes).
(L'article original du NouvelObs.com est ici).

vendredi 25 juin 2010

Température du 25 juin à Saguenay

Matin------------------------------------------Après-midi












Jour du concombre
7e jour du mois de messidor,

Sport de spectateurs

Crédit photo: AFP/Reuters/Starface/Abaca

Je ne suis pas très amateur de sport quoique j'aime bien l'idée du sport.
Même malhabile je m'entraîne habituellement trois fois par semaine (mais il n'y a pas de compétition dans l'entraînement).
Mais être spectateur d'un match quelconque ne me plaît que deux ou trois fois l'an: tennis, hockey, football (ce qu'on appelle ainsi en Amérique du Nord et qui ne se joue pas du tout avec le pied comme semblerait l'indiquer son nom. C'est de la logique anglo-saxonne : prenez le nom, les gens croiront que vous avez la chose !), « foot » (qu'on appelle « soccer » sur le même continent, toujours sous l'illogique pression anglo-saxonne).
C'est le tennis qui me plaît le plus dans tous ces sports.
Quant au « foot » (c'est le nom que j'utiliserai dorénavant plutôt que « soccer » qui m'horripile), je trouve très souvent les spectateurs plus divertissants que les joueurs.
Voyez dans la photo là-haut quelques-uns des spectateurs du Mondial actuel.
Quel théâtre !
(Le diaporama du Figaro.fr est ici).

Pays pauvre d'esprit (et du reste, par conséquent)

(L'article du Monde.fr est ici)

Un pays qui se trouve dans l'incapacité (quasi volontaire) de nourrir convenablement sa population, qui préfère disposer de l'arme atomique pour perpétuer et répandre dans les pays voisins l'incompétence de ses dirigeants, et qui se mêle de censurer.
Censurer quoi?
Les «
contenus anti-islam», c'est-à-dire les contenus qui libéreraient ce pays du sous-développement en libérant ses habitants de leurs préoccupations à l'égard du ciel (qui n'existe pas) au profit de préoccupations en faveur de la vie terrestre qui seule existe.
C'est cette censure -qui prétend s'exercer à l'échelle de l'univers- qui me semble le plus «
anti-islam» des contenus.
Des deux jumeaux de l'Inde britannique séparés à la naissance, l'Inde me semble véritablement le plus progressif et le plus attentif aux besoins réels de sa population: est-ce que cela ne signifierait pas la supériorité du polythéisme indien (et de l'athéisme ou de l'agnosticisme occidental) sur le
monothéisme pakistanais (et musulman, et juif, et chrétien)?
Je ne suis pas loin de le croire.
Un dieu, une religion, sont surtout nuisibles quand ils sont uniques.

Tous les doigts ne sont pas identiques

Une citation tendancieuse: les doigts sont égaux mais ils ne sont pas identiques.
Ils s'unissent tous pour que la main (et ce qui se sert de la main) puisse saisir quelque chose ou signifier quelque chose, chacun jouant son rôle.
Mais on ne peut s'attendre à une aussi philosophique réflexion de la part d'un petit singe.
Les petits singes n'ont qu'à être charmants.
Quant aux humains ...
En principe ils devraient réfléchir, mais peu d'entre eux le font.

L'égalité n'est pas l'uniformité.

jeudi 24 juin 2010

Température du 24 juin à Saguenay

Matin------------------------------------------Après-midi












Jour du romarin
6e jour du mois de messidor,

Drapeaux

Par hasard, dans l'article de Wikipédia consacré (ici) à la Fête nationale du Québec (c'est aujourd'hui, vous l'avez constaté sinon deviné), j'ai trouvé cette gravure représentant le défilé de cette fête à Montréal, rue Saint-Jacques, en 1874.
Je vous la présente afin que vous remarquiez les drapeaux qui étaient hissés à cette occasion: drapeau de l'Angleterre à droite (fond blanc, croix rouge, «Red Ensign», drapeau de la marine britannique, à gauche, drapeau britanniqueUnion Jack») vers le centre.
Quant aux drapeaux arborés par la foule, peut-être y distingué-je un drapeau de la république française mais peut-être s'agit-il, plus vraisemblablement, du drapeau du Vatican.
Je crois qu'il y a un drapeau des États-Unis.
Et il y a plusieurs oriflammes représentant le «Sacré-Cœur».
Tout cela pour une fête nationale.
Dieu que ce peuple était soumis!
Et comme il l'est encore malgré les apparences.
On pourrait appeler cette fête la «fête de la soumission nationale» malgré la disparition de tous ces drapeaux étrangers dans le défilé de maintenant.


Ex monastère, futur musée

Ces photos sont celles, de plus en plus rapprochées, du monastère des Dominicains sur la Grande Allée à Québec.
Ce monastère sera bientôt annexé par le Musée national des beaux arts du Québec qui se trouve tout près.
Disons plutôt que la partie du Musée qui a été jadis une prison se trouve tout près (je vous en présenterai des photos durant les prochains jours).
Car le musée s'étend progressivement de son beau bâtiment originel sur les Plaines d'Abraham pour acquérir une façade sur la rue, plus précisément sur la Grande Allée.
Il en est à s'étendre dans ce monastère.
D'une prison à un monastère, il y aurait une réflexion à faire sur les étapes de ce mouvement.
Vous voyez le voisinage et l'architecture du monastère: il était voisin de la Maison Krieghoff dont je vous ai (ici) déjà parlé (petite maison blanche au deuxième plan de la première photo et au premier plan de la deuxième).
Au premier plan de la première photo vous voyez une maison de style vaguement «chalet suisse»: cela montre l'éclectisme de l'architecture hors les murs de Québec.
Le monastère est de style gothique sage, si je puis dire, quoiqu'il imite certains aspects du gothique anglais (évidemment, nos maîtres occupaient aussi Québec), mais pas le perpendiculaire.
Quand il sera intégré au musée, ce bâtiment (l'église sera conservée mais pas le monastère que vous voyez sur la dernière photo, malgré les mouvements de protestation), devra s'harmoniser au style «Renaissance» de l'ancienne prison et au style «beaux-arts» du bâtiment originel.
Je vous présenterai le résultat de cette harmonisation, si Dieu (s'il existe) me prête vie.