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D'anciens étudiants -qui enseignent aujourd'hui à leur tour et qui me font l'honneur et le bonheur de se souvenir encore de moi malgré les années- ont pris cette photo il y a quelques jours à Paris où ils étaient de passage, et me l'ont envoyée par courriel.
Il savent mon admiration pour les Essais que j'essaie en vain d'imiter.
J'ai fait un zoom sur les pieds de la statue pour vous montrer l'usure (et la dorure car l'usure dore les choses) du pied droit que, pour une raison ou une autre, les passants caressent:
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Montaigne n'a pas ce vain pouvoir (puisque le ciel n'existe pas) mais j'imagine qu'on veut, en lui caressant ainsi le pied droit, le remercier d'avoir libéré notre pensée des obéissances et des croyances.
Notamment en écrivant que « [l]es soldats devraient craindre leur général encore plus que leur ennemi ».
Ce qui nous met en garde contre l'obéissance aveugle, voire contre l'obéissance elle-même, si elle s'adresse à un humain ou à une loi inique.
2 commentaires:
On ne peut oublier les grands hommes.
-Ces mêmes étudiants qui étaient de passage dans la Ville lumière et qui sont toujours éclairés par vos réflexions.
Si vous parlez de Montaigne, on ne peut en effet l'oublier, et surtout ses écrits qui sont ce qu'il y avait de meilleur en lui.
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