mercredi 9 juin 2010

Remède

Une pensée brève aujourd'hui d'un Vénitien qui a fait l'honneur à notre langue (le français évidemment) de la choisir pour écrire ses mémoires comme son compatriote du Moyen Âge, Marco Polo.
Je suis toujours étonné qu'un écrivain choisisse une autre langue que sa langue maternelle pour produire son œuvre (ses Mémoires particulièrement) et qu'il réussisse, comme Casanova (et peut-être
Marco Polo), à écrire un chef-d'œuvre qui enrichit la langue qu'il utilise, et l'«illustre» selon les termes de Joachim du Bellay.
Est-ce toujours pour des raisons de domination effective exercée par une langue à une époque donnée?
Et, dans ce cas, l'écrivain se soumettrait à des raisons économiques, lui qui est en principe toujours rebelle à toute domination.
Ou pourquoi?

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