À l'occasion de la parution du livre du psychanalyste André Green dont vous voyez la page couverture ci-dessus, un compte rendu de Roger-Pol Droit dans «Le Monde», ici.
Le dernier paragraphe de ce compte rendu définit, à partir de l'exemple que donne André Green, le «vrai penseur»:
Décidément, André Green est fort singulier. Freudien, refusant donc d'être "freudolâtre", psychanalyste, s'interdisant donc de devenir triomphaliste, lucide, se gardant donc d'être trop pessimiste, il persiste à être ce qu'il est devenu depuis longtemps : cohérent et rigoureux, par temps de confusion et d'imposture. Comme il critique d'un côté les lacaniens et de l'autre les calomniateurs de la psychanalyse, il s'expose à mécontenter tout le monde. On se souviendra que c'est souvent à cela, aussi, qu'on reconnaît un vrai penseur.
Un «vrai penseur»: celui dont la pensée mécontente tout le monde.
vendredi 11 juin 2010
Un vrai penseur
heure 20:13:00
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