dimanche 20 juin 2010

L'âne chrétien

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l)


Une injure à un mort, c'est ainsi que l'on doit appeler cela.
Un mort que l'humanité a distingué comme faisant partie des meilleurs d'entre les hommes en lui décernant le Nobel de littérature.
Lisez bien ce paragraphe: pas le moindre regret à propos de l'Inquisition et des croisades, à propos de ses propres crimes, seulement des attaques contre les crimes des autres, comme si celui qui jetait la première pierre était sans péché:

«Il [Saramago] disait perdre le sommeil à la seule pensée des croisades ou de l'Inquisition en oubliant les goulags, les purges, les génocides et les samizdat (écrits de dissidents à l'époque soviétique, ndlr) culturels et religieux», assène encore l'Osservatore Romano dans son éditorial.

Et cette injure, -équivalente à celles que les staliniens et autres hitlériens utilisaient à l'égard des dissidents exécutés qui avaient révélé les crimes de leurs dictatures-, provient des fidèles d'une religion d'amour.
Cette violence est la preuve de la véracité de tout ce qu'a écrit Saramago à propos de l'Église catholique, et des chrétiens en général: cette église est l'ancêtre des partis uniques et des dictatures, leur modèle.
Leur noyau.
Leur inspiration.


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