En sortant d'une exposition* après-midi, au Centre National d'Exposition de Jonquière, je suis tombé sur cette photo qui n'a rien à voir avec la saison où nous sommes.
Ce sont des conifères (sapins, épinettes (au Québec «épicéas» dans la Francophonie), cèdres (au Québec, «thuyas» dans la Francophonie), etc.) entièrement recouverts de neige sur les Monts Valin, un massif de montagnes appartenant aux Laurentides à proximité de Saguenay (mes visiteurs du Saguenay et du Lac Saint-Jean le savent mais ceux du reste du Québec et du reste du monde ne le savent pas ou rarement).
Sur la photo on aperçoit d'ailleurs le miroir d'une partie du fjord du Saguenay au-delà de la plaine bleue.
Ces conifères recouverts de neige on les appelle les «fantômes» et il y a au moins une merveilleuse «Vallée des Fantômes» chaque hiver sur ces Monts Valin.
Ils sont si beaux et forment une si belle harmonie blanche et bleue qu'ils méritent un poème approprié. Celui-ci:
La neige
La neige nous met en rêve
sur de vastes plaines,
sans traces ni couleur
Veille mon coeur,
la neige nous met en selle
sur des coursiers d'écume
Sonne l'enfance couronnée,
la neige nous sacre en haute-mer,
plein songe,
toutes voiles dehors
La neige nous met en magie,
blancheur étale,
plumes gonflées
où perce l'œil rouge de cet oiseau.
Mon cœur;
trait de feu sous des palmes de gel
file le sang qui s'émerveille.
Voici une autre photo des «fantômes», plus rapprochée:
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