Un père anglais, Simon Simpkins, a décidé de ne plus acheter les bonbons «Haribo» à ses enfants (peut-être les consommait-il lui-même, allez savoir) parce qu'il perçoit de la pornographie dans les emballages de ces bonbons (voyez l'article de Zigonet ici et examinez les emballages ci-dessus pour juger si Mr. Simpkins a raison).
Évidemment on peut toujours compter sur les publicitaires pour introduire du sexe (voire de la pornogaphie) dans leurs publicités.
Mais en réalité la découverte de Freud est toujours vraie: l'édifice immense de la perception est construit sur la perception première (et profondément refoulée) de la différence des sexes, la perception étant tout entière fondée sur la différence -même infime- existant entre tout ce qui existe (ou, pour mieux dire, entre tout ce que nous faisons exister au moyen de notre cerveau).
Simon Simpkins a peut-être raison mais il verrait probablement aussi de la pornographie dans le frottement de deux feuilles animées par le vent.
La sensibilité à la pornographie semble particulièrement aiguisée dans les personnes d'ascendance puritaine (je croyais que cette lie chrétienne avait toute émigré en Nouvelle-Angleterre au 17e siècle pour le plus grand malheur du Nouveau Monde). Lesquelles, au lieu d'accepter la structure et l'ordre fondamentaux de l'esprit humain, s'en scandalisent et le condamnent au nom de valeurs qui ne sont pas humaines.
Et privent pour ces futiles raisons leurs enfants de bonbons ou accusent les femmes d'être des sorcières pour pouvoir jouir en les brûlant sur un bûcher, comme naguère à Salem.
vendredi 28 août 2009
Bonbons pornos
heure 14:35:00
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