Ce que personnellement j'ai le plus apprécié dans la visite que nous avons faite du Château de Blarney (ci-haut), près du village de Blarney en Irlande, c'est le fait que ce château ait donné naissance à un mot.
Un mot anglais naturellement puisque c'est la reine Élizabeth I * qui l'a prononcé la première à propos des tergiversations du seigneur de ce château -un descendant d'un roi irlandais (Cormac Teige McCarthy) qui, comme tous les Irlandais depuis le 12e siècle, résistait à l'invasion anglaise (ils le feront jusqu'à ce que les Anglais accordent enfin son indépendance à leur pays, au 20e siècle, non sans les avoir transformés en Anglais, hélas!)- et qui faisait parvenir des discours dilatoires à la reine plutôt que de se rendre comme le désirait celle-ci.
Ce mot c'est évidemment «blarney» qu'on traduit en français par «boniment» ou «sornette».
Certains disent que c'est parce qu'on trouve dans ce château une pierre (page en anglais au bout de ce lien) qui donne le don de l'éloquence à ceux qui l'embrassent (en se renversant au-dessus du vide **) que ce mot a été inventé mais je crois que cela n'a rien à voir.
Ou peut-être que cela a quelque chose à voir si l'on considère que cette pierre (page en anglais au bout de ce lien) est sacrée (Lia Fáil).
C'est sur cette pierre (page en anglais au bout de ce lien) en effet que, selon la légende, on couronnait les rois d'Irlande.
Peut-être, étant sacrée, a-t-elle quelque chose à voir avec les dons, en particulier avec ce don de l'éloquence qui semble appartenir aux Irlandais, même quand ils ont oublié la langue irlandaise et qu'ils utilisent la langue de ceux qui ont, à toutes fins pratiques, tué leur langue.
Que les Irlandais ne semblent pas tenir -malgré tout le respect qu'ils semblent lui vouer-, à ressusciter, comme les Israéliens l'ont fait avec l'hébreu, mort pourtant depuis bien plus longtemps***.
* Le plus grand roi d'Angleterre, dit-on.
** Ma femme a fait cette expérience et, miracle!, elle parle davantage depuis ce temps.
*** C'est cette apathie à l'égard de la langue irlandaise qui m'a toujours fait dire que ceux qui se prétendent Irlandais aujourd'hui sont en réalité des Anglais déguisés en Irlandais.
Les vrais Irlandais ont tous été massacrés par les ancêtres anglais des pseudo-Irlandais d'aujourd'hui, qui font semblant (très très platoniquement) d'aimer la langue irlandaise mais lui préfère (passionnément) la langue de leurs ancêtres véritables.
Un mot anglais naturellement puisque c'est la reine Élizabeth I * qui l'a prononcé la première à propos des tergiversations du seigneur de ce château -un descendant d'un roi irlandais (Cormac Teige McCarthy) qui, comme tous les Irlandais depuis le 12e siècle, résistait à l'invasion anglaise (ils le feront jusqu'à ce que les Anglais accordent enfin son indépendance à leur pays, au 20e siècle, non sans les avoir transformés en Anglais, hélas!)- et qui faisait parvenir des discours dilatoires à la reine plutôt que de se rendre comme le désirait celle-ci.
Ce mot c'est évidemment «blarney» qu'on traduit en français par «boniment» ou «sornette».
Certains disent que c'est parce qu'on trouve dans ce château une pierre (page en anglais au bout de ce lien) qui donne le don de l'éloquence à ceux qui l'embrassent (en se renversant au-dessus du vide **) que ce mot a été inventé mais je crois que cela n'a rien à voir.
Ou peut-être que cela a quelque chose à voir si l'on considère que cette pierre (page en anglais au bout de ce lien) est sacrée (Lia Fáil).
C'est sur cette pierre (page en anglais au bout de ce lien) en effet que, selon la légende, on couronnait les rois d'Irlande.
Peut-être, étant sacrée, a-t-elle quelque chose à voir avec les dons, en particulier avec ce don de l'éloquence qui semble appartenir aux Irlandais, même quand ils ont oublié la langue irlandaise et qu'ils utilisent la langue de ceux qui ont, à toutes fins pratiques, tué leur langue.
Que les Irlandais ne semblent pas tenir -malgré tout le respect qu'ils semblent lui vouer-, à ressusciter, comme les Israéliens l'ont fait avec l'hébreu, mort pourtant depuis bien plus longtemps***.
* Le plus grand roi d'Angleterre, dit-on.
** Ma femme a fait cette expérience et, miracle!, elle parle davantage depuis ce temps.
*** C'est cette apathie à l'égard de la langue irlandaise qui m'a toujours fait dire que ceux qui se prétendent Irlandais aujourd'hui sont en réalité des Anglais déguisés en Irlandais.
Les vrais Irlandais ont tous été massacrés par les ancêtres anglais des pseudo-Irlandais d'aujourd'hui, qui font semblant (très très platoniquement) d'aimer la langue irlandaise mais lui préfère (passionnément) la langue de leurs ancêtres véritables.
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