Un de mes parents par alliance est mort hier, et ce matin, à la radio (je me réveille toujours au son de la radio, que j'entends à travers un demi-sommeil, jusqu'à ce que je me lève, quand il est l'heure), j'ai entendu une vieille chanson des années cinquante qui a refait surface parce qu'on l'entend au début d'un film* qui vient de sortir sur les écrans, «Je n'ai fait que passer» par Fernand Gignac.
(Je n'en sais ni le compositeur ni le parolier).
Il y a un rapport entre le défunt et cette chanson.
Pas seulement entre le défunt et cette chanson mais, si je m'observe moi-même et si j'observe autour de moi, entre moi et cette chanson et entre tout humain et cette chanson.
Je voulais vous la faire entendre mais personne ne l'a encore téléchargée sur Internet.
Je vous en présente donc les paroles. Je mets en gras les passages qui s'appliquent à vous, à moi, au défunt, à tous les humains donc:
Je n'ai fait que passer
Je n'ai fait que passer
Un beau jour dans ta vie
Comme ces gens pressés
Sans goût, sans envie,
Je n'avais pas pensé
Que parfois on se lie
Et pour toi, dans la vie
Je n'ai fait que passer
Toutes, toutes les grandes routes
Qui vont de par le monde
Font une ronde
Chaîne sans cesse
Semée de chagrin
Celle que je suivis fut-elle
Moins déserte ou plus belle ?
Je n'en sais rien
Pourtant tu t'en souviens
Je n'ai fait que passer
Un beau jour dans ta vie
Comme ces gens pressés
Sans goût, sans envie,
Je n'avais pas pensé
Que parfois on se lie
Et pour toi, dans la vie
Je n'ai fait que passer
Je n'ai fait que passer
Un beau jour dans ta vie
Comme ces gens pressés
Qu'ensuite on oublie
Je n'avais pas pensé
T'aimer à la folie
C'est pourquoi dans la vie
Je n'ai fait que passer!
* Ce film s'intitule «Les Doigts croches» et n'a sans doute rien à voir avec la chanson. La chanson en tous cas n'a rien à voir avec le film si je me reporte au scénario qu'on m'en a rapporté.
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