vendredi 21 août 2009

Le vibromasseur ne sait pas danser

Dans le compte rendu de ce livre, -par Jean Birnbaum, dans Le Monde électronique d'aujourd'hui ()-, un paragraphe intéressant qui peut donner bien des espoirs aux asservis, aux persécutés, aux infériorisés (comme la femme longtemps partout, et toujours dans les pays médiévaux, ou comme les peuples ou nations sous domination étrangère, qu'il serait trop long de nommer tous). Le voici:

Les systèmes de domination sont des édifices précaires, sans cesse minés par des failles souterraines. Passé un certain stade, plus les oppresseurs essaient de consolider leur pouvoir, plus ils précipitent sa ruine. Souvent, ce processus trouve son emblème dans des objets apparemment anodins, qui matérialisent les secousses narquoises que l'Histoire aime infliger aux puissants.

Ici cela s'applique au vibromasseur, dont le livre explique le rôle dans la libération des femmes en Occident, mais cela peut aussi s'appliquer à n'importe quel élément -matériel ou immatériel, objet, idée, invention juridique ou recette culinaire, etc.-, dont l'utilisation ou la mise en œuvre peut amener des conséquences imprévues aussi bien par leurs concepteurs que par leurs utilisateurs.
En plus de ce paragraphe du compte rendu, il y a les autres paragraphes très spirituels que je vous invite à aller lire (c'est
, je vous le rappelle) et il y a cette blague qu'il me faut vous rapporter tant elle est subversive et drôle:

[Q]uand Dieu a-t-il créé l'homme ? Quand la femme
a compris que le vibromasseur ne savait pas danser...


À ce compte, bien des hommes sont encore moins utiles qu'on pouvait le penser.

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