Les cours Tudor n'avaient pas les odeurs que les films aiment à dépeindre.
Pièces closes. Feux de cheminée. Laine, fourrure, odeurs corporelles et fumée emprisonnées entre les murs de pierre. Quiconque détenait le pouvoir faisait tout son possible pour contrôler l'air ambiant.
Catherine Parr le comprenait mieux que quiconque.
La sixième épouse d'Henri VIII prenait son hygiène personnelle très au sérieux, ce qui la distinguait déjà dans une cour du XVIe siècle. Elle se lavait régulièrement, changeait souvent ses draps et était très attentive aux parfums. Plus important encore, elle exigeait le même soin dans ses appartements.
Ses appartements étaient parfumés à l'eau de rose et au fenouil. Ces choix n'étaient pas le fruit du hasard. L'eau de rose était associée à la propreté et au raffinement. On pensait que le fenouil rafraîchissait l'air et neutralisait les odeurs désagréables. C'était un savoir-faire pratique, non de la vanité.
À Noël, lors d'un séjour à Hampton Court, Catherine ajouta des clous de girofle au mélange. Les clous de girofle, porteurs de chaleur et d'épices, étaient liés à l'hospitalité festive. Leur parfum puissant pouvait également se diffuser à travers les lourds rideaux et les pièces bondées.
À la cour, l'odorat était primordial. Il était signe de santé, de discipline et d'autorité. Une reine à l'odeur fraîche envoyait un message avant même d'avoir prononcé un mot.
Catherine Parr régnait en maître sur son espace avec une grande rigueur. Même l'air en était le reflet.
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Cette scène a été imaginée grâce à l'intelligence artificielle. Voici ma vision de ce à quoi elle aurait pu ressembler.
La sixième épouse d'Henri VIII prenait son hygiène personnelle très au sérieux, ce qui la distinguait déjà dans une cour du XVIe siècle. Elle se lavait régulièrement, changeait souvent ses draps et était très attentive aux parfums. Plus important encore, elle exigeait le même soin dans ses appartements.
Ses appartements étaient parfumés à l'eau de rose et au fenouil. Ces choix n'étaient pas le fruit du hasard. L'eau de rose était associée à la propreté et au raffinement. On pensait que le fenouil rafraîchissait l'air et neutralisait les odeurs désagréables. C'était un savoir-faire pratique, non de la vanité.
À Noël, lors d'un séjour à Hampton Court, Catherine ajouta des clous de girofle au mélange. Les clous de girofle, porteurs de chaleur et d'épices, étaient liés à l'hospitalité festive. Leur parfum puissant pouvait également se diffuser à travers les lourds rideaux et les pièces bondées.
À la cour, l'odorat était primordial. Il était signe de santé, de discipline et d'autorité. Une reine à l'odeur fraîche envoyait un message avant même d'avoir prononcé un mot.
Catherine Parr régnait en maître sur son espace avec une grande rigueur. Même l'air en était le reflet.
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Cette scène a été imaginée grâce à l'intelligence artificielle. Voici ma vision de ce à quoi elle aurait pu ressembler.


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