samedi 13 août 2011

Cri

Je ne connais pas le pays d'origine de ces beaux panneaux de circulation bleu et blanc mais la modification en forme de parodie du «Cri» de Munch qu'un graffitiste a apportée au panneau inférieur me semble particulièrement appropriée pour décrire ma réaction devant les carrefours de Naples ou de Rome.
Voire de Paris et de Londres puisque l'automobile semble faire migrer la manière de «raisonner» des habitants du midi vers le septentrion.
Dans un taxi qui fonce et plonge dans les carrefours de ces villes (et de Marseille ou d'Aix-en-Provence tout aussi bien) ma femme et moi avons toujours la réaction de nous enfoncer pieds devant sous la banquette avant du véhicule afin de ne pas voir tourbillonner l'ouragan des voitures autour de nous.
Si nous pouvions, nous pousserions un cri, comme dans le graffiti ou le tableau.




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