Une citation tirée de ce livre de Craig Monson (page en anglais au bout de ce lien), dont «Books» fait (ici) le compte rendu.
Elle décrit les raisons des vocations religieuses au 17e siècle en donnant Milan comme exemple:
«Une femme doit avoir un mari ou un mur», décrète un proverbe de la fin du Moyen Âge. Dans le Milan du XVIIe siècle, 75% des filles d’aristocrates avaient droit à des murs. Certains établissements religieux rassemblaient plusieurs générations d’une seule et même famille. Aucune des religieuses évoquées par Monson ne semble avoir répondu à l’appel de Dieu ; la plupart étaient placées là par leurs pères. Le rôle du couvent était moins de préparer les âmes à la vie éternelle que de préserver les richesses d’ici-bas. Une fille était synonyme de dot, les familles aisées enfermaient leur progéniture féminine pour conserver en leur sein leur fortune.
Je vous ai déjà parlé (ici) de la Chartreuse de Padula (page en anglais au bout de ce lien) où on «parquait» ainsi les cadets de famille pour lesquels on n'avait aucun héritage, aucun emploi, aucun rôle: on les transformait en moines chartreux. Croyez-vous vraiment que ceux-ci passaient leur vie à prier, à bénir le Seigneur et à faire le bien?
Il se passait la même chose au Québec avant 1960: la vie religieuse était une profession où l'on trouvait toit, couvert et vie plus facile qu'à la ferme.
Quand la société civile a débarrassé les hôpitaux et les maisons d'éducation de l'obligation d'appartenir aux religieux et aux religieuses, plus personne n'a voulu être religieux ou religieuses, et la plupart d'entre eux a jeté la soutane aux orties.
Maintenant il ne reste que ceux qui sont trop vieux pour faire autre chose dans les communautés et dans le clergé séculier.
Je vous ai déjà parlé (ici) de la Chartreuse de Padula (page en anglais au bout de ce lien) où on «parquait» ainsi les cadets de famille pour lesquels on n'avait aucun héritage, aucun emploi, aucun rôle: on les transformait en moines chartreux. Croyez-vous vraiment que ceux-ci passaient leur vie à prier, à bénir le Seigneur et à faire le bien?
Il se passait la même chose au Québec avant 1960: la vie religieuse était une profession où l'on trouvait toit, couvert et vie plus facile qu'à la ferme.
Quand la société civile a débarrassé les hôpitaux et les maisons d'éducation de l'obligation d'appartenir aux religieux et aux religieuses, plus personne n'a voulu être religieux ou religieuses, et la plupart d'entre eux a jeté la soutane aux orties.
Maintenant il ne reste que ceux qui sont trop vieux pour faire autre chose dans les communautés et dans le clergé séculier.
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