jeudi 18 août 2011

Chevet sur chevalet

Le chevet de Notre-Dame (entre autres) sur le chevalet d'un peintre du dimanche à Paris.
Chaque fois que je vois, dans une ville ou une autre, un peintre manifestement amateur, repeindre encore un monument, je compare ce que je vois sur le chevalet à ce que j'aurais vu sur un chevalet similaire avant l'invention de la photographie pour mieux voir quelle a été l'évolution de la représentation picturale depuis ces jours maintenant lointains où l'on comptait sur la peinture pour «photographier» les choses.
Une pareille évolution s'est sans doute produite dans la littérature, dans la musique, qui est moins évidente: la fuite de ce qu'on pourrait appeler le «réalisme» de la représentation.
Mais qu'appelle-t-on «représentation» dans la musique? La mélodie?
Et dans la littérature? Est-ce la représentation telle qu'on pensait qu'elle était chez Balzac au temps de ma jeunesse (telle que Robbe-Grillet pensait à tort qu'elle était chez Balzac ou chez Anne Hébert à la fin des années soixante)?
Qu'aurait pensé Poussin de l'œuvre de notre peintre de rue parisien?
Que ressentons-nous, nous, devant une toile de Poussin?


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire