Il ne fait pas bon vivre dans un pays où l'Église catholique (ou une quelconque église ou religion ou un quelconque Parti) exerce le pouvoir, même si c'est de manière plus ou moins secrète, par l'intermédiaire de laïcs «croyants» (complices) qu'on laisse agir crapuleusement en les bénissant en échange de leur veule obéissance.
Comme en Italie encore maintenant.
Comme au Québec avant 1960.
Comme en Irlande jusqu'à très récemment.
Les Nations Unies ont récemment publié un rapport sur les « Couvents de la Madeleine » où des milliers de jeunes femmes asservies, esclaves, lavaient le linge sale de toute l'Irlande, sans salaire, sans droit de sortie, sans droits autres qu'être indéfiniment enfermées et punies par les religieuses qui dirigeaient ces « institutions », véritables prisons.
Le gouvernement irlandais vient de reconnaître ses torts dans le cas des enfants victimes de pédophilie dans les institutions religieuses -et d'accuser avec raison le Vatican d'avoir étouffé ces scandales et protégé les prêtres et religieux pédophiles pendant tant de siècles-, mais hésite encore à reconnaître ces crimes nouvellement découverts et sa lourde responsabilité.
Il a peur de payer.
Voici brièvement l'histoire de ces « couvents » (la source de cette citation est ici):
Les Couvents de la Madeleine sont issus d’un mouvement catholique qui a pris son essor au 19ème siècle, en Grande-Bretagne et en Irlande. Il s’agissait à l’origine de recueillir des prostituées, et de les reconvertir en leur offrant un emploi qu’elles ne pouvaient pas trouver ailleurs, la société civile leur étant complètement fermée. Ces couvents prirent le nom de Marie-Madeleine, et les pénitentes furent mises au travail, souvent dans des laveries et des blanchisseries. Comme Marie-Madeleine qui avait lavé les pieds du Christ, les pensionnaires de ces couvents devaient, en effectuant ces travaux, se laver symboliquement de leurs péchés.
Assez vite, les couvents se transformèrent : les intentions charitables du départ furent remplacées par une volonté de punir les pécheresses. Avec les prostituées, les filles-mères, les filles violées, ou tout simplement celles qui étaient jugées comme trop sensuelles et désirables, furent envoyées par leur famille ou par des prêtres dans ces établissements qui ressemblaient de plus en plus à des prisons, où les châtiments corporels et l’auto-mutilation étaient encouragés. Les sœurs devaient également observer une règle de silence constante. Les conditions de sortie des pensionnaires devinrent de plus en plus dures, le but étant de les faire entrer dans les ordres. Celles qui n’avaient pas de familles pour venir les chercher finirent leurs vies dans ces prisons.
Dans ma propre famille, une de mes grandes-tantes qui avait eu le malheur de devenir enceinte avant le mariage fut torturée par les religieuses pendant les derniers mois de sa grossesse et lors de son accouchement dans un couvent de Charlevoix où on l'avait éloignée pour éviter le scandale à Chicoutimi.
Ces religieuses voulaient lui faire expier son péché.
Quel malheur fut ensuite sa vie !
Combien de jeunes filles ont subi ces traitements et ces tortures ? Combien de vies ont été perdues sans retour ?
Quel malheur fut la vie des Québécois pendant la durée de la domination de cette Église !
Quel malheur la vie des Irlandais victimes de génocide par les Anglicans et d'abus par les Catholiques (peut-être aussi par les Anglicans et autres Protestants qui sont chrétiens eux aussi)!
Quel malheur la vie des Italiens aux mains de trois sadiques et profiteuses mafias (Gouvernement, Vatican, et Mafia proprement dite)!
En ce qui concerne les « Couvents de la Madeleine », ils n'ont pas fermé leurs portes parce que les religieuses et l'Église catholique irlandaise ont pris conscience de l'indignité de ce qu'elles faisaient aux jeunes filles et aux femmes emprisonnées mais à cause du perfectionnement des machines à laver domestiques.
Bénies soient la science et la technique qui nous libèrent de la foi et de la consécutive domination des religions!
Comme en Italie encore maintenant.
Comme au Québec avant 1960.
Comme en Irlande jusqu'à très récemment.
Les Nations Unies ont récemment publié un rapport sur les « Couvents de la Madeleine » où des milliers de jeunes femmes asservies, esclaves, lavaient le linge sale de toute l'Irlande, sans salaire, sans droit de sortie, sans droits autres qu'être indéfiniment enfermées et punies par les religieuses qui dirigeaient ces « institutions », véritables prisons.
Le gouvernement irlandais vient de reconnaître ses torts dans le cas des enfants victimes de pédophilie dans les institutions religieuses -et d'accuser avec raison le Vatican d'avoir étouffé ces scandales et protégé les prêtres et religieux pédophiles pendant tant de siècles-, mais hésite encore à reconnaître ces crimes nouvellement découverts et sa lourde responsabilité.
Il a peur de payer.
Voici brièvement l'histoire de ces « couvents » (la source de cette citation est ici):
Les Couvents de la Madeleine sont issus d’un mouvement catholique qui a pris son essor au 19ème siècle, en Grande-Bretagne et en Irlande. Il s’agissait à l’origine de recueillir des prostituées, et de les reconvertir en leur offrant un emploi qu’elles ne pouvaient pas trouver ailleurs, la société civile leur étant complètement fermée. Ces couvents prirent le nom de Marie-Madeleine, et les pénitentes furent mises au travail, souvent dans des laveries et des blanchisseries. Comme Marie-Madeleine qui avait lavé les pieds du Christ, les pensionnaires de ces couvents devaient, en effectuant ces travaux, se laver symboliquement de leurs péchés.
Assez vite, les couvents se transformèrent : les intentions charitables du départ furent remplacées par une volonté de punir les pécheresses. Avec les prostituées, les filles-mères, les filles violées, ou tout simplement celles qui étaient jugées comme trop sensuelles et désirables, furent envoyées par leur famille ou par des prêtres dans ces établissements qui ressemblaient de plus en plus à des prisons, où les châtiments corporels et l’auto-mutilation étaient encouragés. Les sœurs devaient également observer une règle de silence constante. Les conditions de sortie des pensionnaires devinrent de plus en plus dures, le but étant de les faire entrer dans les ordres. Celles qui n’avaient pas de familles pour venir les chercher finirent leurs vies dans ces prisons.
Dans ma propre famille, une de mes grandes-tantes qui avait eu le malheur de devenir enceinte avant le mariage fut torturée par les religieuses pendant les derniers mois de sa grossesse et lors de son accouchement dans un couvent de Charlevoix où on l'avait éloignée pour éviter le scandale à Chicoutimi.
Ces religieuses voulaient lui faire expier son péché.
Quel malheur fut ensuite sa vie !
Combien de jeunes filles ont subi ces traitements et ces tortures ? Combien de vies ont été perdues sans retour ?
Quel malheur fut la vie des Québécois pendant la durée de la domination de cette Église !
Quel malheur la vie des Irlandais victimes de génocide par les Anglicans et d'abus par les Catholiques (peut-être aussi par les Anglicans et autres Protestants qui sont chrétiens eux aussi)!
Quel malheur la vie des Italiens aux mains de trois sadiques et profiteuses mafias (Gouvernement, Vatican, et Mafia proprement dite)!
En ce qui concerne les « Couvents de la Madeleine », ils n'ont pas fermé leurs portes parce que les religieuses et l'Église catholique irlandaise ont pris conscience de l'indignité de ce qu'elles faisaient aux jeunes filles et aux femmes emprisonnées mais à cause du perfectionnement des machines à laver domestiques.
Bénies soient la science et la technique qui nous libèrent de la foi et de la consécutive domination des religions!
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