mercredi 1 juin 2011

Éructations pathologiques

Évidemment, si la chose est éventuellement prouvée, le danger cancérogène (je croyais que le mot approprié était «cancérigène») du téléphone portable croît avec l'usage.
Comme sans doute l'utilisation de tout ce qui est mauvais... et de tout ce qui est bon.
Car une utilisation exagérée de ce qui est bon le rend mauvais.
Je le sais, vous le savez, nous le savons.
Mais pour avoir eu affaire avec un «téléphonopathe» ou un «portablopathe» dans l'autobus de Montréal à Québec la semaine dernière, je vous avoue une mauvaise pensée (mais j'en ai tant de mauvaises pensées que, vue de l'intérieur, celle-là me semble plutôt bénigne): je souhaite que l'utilisation juste un peu exagérée du téléphone portable, légèrement exagérée, à peine exagérée, soit déjà cancérogène, gravement cancérogène.
Ainsi nous n'entendrons plus les éructations inanes de zombies dans la rue et partout, qui semblent parler tout seuls.
(L'article du «Monde» est ici).

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