Dans cet ouvrage d'un paléopathologiste lecteur attentif des sources, « Le Roman des morts secrètes de l'histoire », j'apprends les causes les plus vraisemblables de la mort d'Alexandre le Grand (et le livre analyse bien d'autres morts qui me passionnent moins pour le moment).
Car je me suis toujours intéressé à ce jeune homme, mort vers 32 ans, qui a servi de modèle à tous les conquérants occidentaux (et, parmi eux, surtout les Romains).
Voici le diagnostic que Philippe Charlier porte sur les causes du décès de l'élève d'Aristote*, diagnostic qui me satisfait tant que je pourrai dorénavant dormir sur mes deux oreilles avec le sentiment que l'énigme a enfin été résolue :
Le conquérant est mort à Babylone en 323 avant J.-C., à l'âge de 32 ans, après deux semaines de maladie. Plutarque a rapporté des témoignages sur ses derniers jours, soulignant que des corbeaux s'étaient battus au-dessus de la tête d'Alexandre, et que d'autres tombèrent à ses pieds. Le philosophe y voyait un présage ; Philippe Charlier, lui, parle d'une grippe. Le virus du Nil occidental, qui s'attaque aux oiseaux avant les humains, avait, en effet, touché la Mésopotamie à cette époque.
Ce sont les jeunes gens qui étaient les plus menacés lors de l'épidémie récente de grippe aviaire, nous le savons. C'est parmi eux que le taux de mortalité a été le plus élevé. Alexandre était un jeune homme (à 32 ans je le rappelle) et c'est un virus similaire à celui de la grippe aviaire qui a mis fin à ses jours, non le poison, non la malaria comme on le croyait jusqu'à présent.
* Alexandre était si attaché à son maître que, pendant ses voyages de conquêtes et ses pérégrinations, il envoyait à celui-ci des échantillons des plantes inconnues qu'il trouvait.
Car je me suis toujours intéressé à ce jeune homme, mort vers 32 ans, qui a servi de modèle à tous les conquérants occidentaux (et, parmi eux, surtout les Romains).
Voici le diagnostic que Philippe Charlier porte sur les causes du décès de l'élève d'Aristote*, diagnostic qui me satisfait tant que je pourrai dorénavant dormir sur mes deux oreilles avec le sentiment que l'énigme a enfin été résolue :
Le conquérant est mort à Babylone en 323 avant J.-C., à l'âge de 32 ans, après deux semaines de maladie. Plutarque a rapporté des témoignages sur ses derniers jours, soulignant que des corbeaux s'étaient battus au-dessus de la tête d'Alexandre, et que d'autres tombèrent à ses pieds. Le philosophe y voyait un présage ; Philippe Charlier, lui, parle d'une grippe. Le virus du Nil occidental, qui s'attaque aux oiseaux avant les humains, avait, en effet, touché la Mésopotamie à cette époque.
Ce sont les jeunes gens qui étaient les plus menacés lors de l'épidémie récente de grippe aviaire, nous le savons. C'est parmi eux que le taux de mortalité a été le plus élevé. Alexandre était un jeune homme (à 32 ans je le rappelle) et c'est un virus similaire à celui de la grippe aviaire qui a mis fin à ses jours, non le poison, non la malaria comme on le croyait jusqu'à présent.
* Alexandre était si attaché à son maître que, pendant ses voyages de conquêtes et ses pérégrinations, il envoyait à celui-ci des échantillons des plantes inconnues qu'il trouvait.
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