3 000 nouveaux mots, c'est la bonne nouvelle de la journée pour la plupart des gens.
J'imagine que les médias se donnent bonne conscience en publiant une telle nouvelle parmi les mauvaises qui fourmillent tout autour.
Les mauvaises sont celles qui font vendre le papier.
Il y a un revers à cet avers: combien de mots sont disparus dans cette nouvelle édition du Larousse?
On ne le dit pas.
Par crainte des contestations sans doute.
Des gens comme moi préférons toujours les anciens mots aux nouveaux.
Il y a tant de mots anciens qui sont disparus des dictionnaires qu'on ne peut plus lire facilement Montaigne.
Et je ne parle pas de Marot, Rabelais, Rutebeuf, Christine de Pisan, Chrestien de Troyes et j'en passe et j'en passe.
Ingrats dictionnaires!
Nous suivons l'usage, se défendent-ils.
Abolissez l'usage! Qui a besoin de l'usage pour lire les textes anciens?
Il est vrai que parmi les nouveaux mots il y d'anciens mots que l'anglais a empruntés au français du temps de ces anciens textes, et qu'il a religieusement conservés, lui (l'anglais est composé de 70% de mots français, anciens aussi bien que modernes: l'anglais est un conservatoire de l'ancien français).
Par la mode de l'emprunt à l'anglais, nous reviennent d'anciens mots français.
Bonne nouvelle!
(L'article incomplet (il ne parle pas des mots retranchés) est ici).
jeudi 16 juin 2011
Bonne nouvelle
heure 16:29:00
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