Deux citations tirées de cet article qui porte sur l'épidémie causée par la souche allemande de la bactérie E. Coli (Nº 0104) qui fait des ravages ces jours-ci en Europe (et qui est bien d'origine allemande et non espagnole comme les Allemands avaient tenté de le faire croire, solidarité européenne oblige).
Ces citations m'intéressent parce que, premièrement, elles nous disent quelle est exactement la composition de ce que nous mangeons (tout est recouvert de merde en bref) et, deuxièmement, quel est l'état de la relation des humains avec la Nature.
Première citation:
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NOUS SOMMES MALADES PARCE QUE NOUS MANGEONS DE LA MERDE
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Réfléchissez à ceci: les épidémies américaines les plus récentes (d'O157, en général) ont toutes été de nature alimentaire – elles ont été causées par de la viande en conserve, des noisettes, du fromage, de la laitue romaine, et du bœuf. Et quel est le point commun entre tous ces aliments, à part leur caractère comestible? Pratiquement rien d'autre, si ce n'est le fait qu'ils sont tous recouverts de merde.
Les excréments font un merveilleux engrais – économique, abondant, et toujours à portée de main. Et c'est ainsi qu'ils se retrouvent sur des concombres, des tomates, et des baies (et des germes de soja), et sur quasiment tout ce qui pousse près du sol. Ils s'infiltrent aussi dans nos robinets, et contaminent l'eau que nous buvons, ou celle avec laquelle nous lavons nos légumes.
Les vaches et les cochons, et tous les animaux que nous mangeons, sont eux aussi pleins de merde. Et il n'est pas surprenant, compte tenu de la brutalité avec laquelle nous les tuons, que leur contenu intestinal se retrouve sur leur coûteuses carcasses...et dans le hamburger que vous venez tout juste de manger.
Seconde citation:
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LA NATURE N'AIME PAS LES HUMAINS
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[...] avant tout, la réalité scientifique d'E. coli nous enseigne un fait encore plus terrifiant que la pire des épidémies: la nature ne nous aime pas. Elle ne nous déteste pas, mais elle ne nous aime pas. Au contraire, elle est parfaitement désintéressée, et ce depuis la nuit des temps.
Je ne suis pas sûr que dans cette seconde citation, ce soit le mot «désintéressée» qui convienne à propos de l'attitude de la Nature à l'égard des humains. Le mot «indifférente» conviendrait mieux.
(L'article de Slate.fr est ici).
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