Ces deux photos représentent deux moments d'une scène célèbre du « Guépard (Il Gattopardo) » de Luchino Visconti, dont le scénario a été tiré du roman du même titre de Lampedusa.
Cette scène m'a été rappelée par le roman de Donna Leon, « La Petite Fille de ses rêves » que j'ai lu la semaine dernière.
À la page 73 de la traduction française, le commissaire Brunetti cite la phrase même prononcée dans cette scène par Tancrède Falconeri (Alain Delon) à son oncle, le prince Fabrizio Corbera de Salina (Burt Lancaster), au moment où il va, malgré son oncle, rallier les troupes piémontaises qui sont en train de vaincre le Royaume de Naples afin de réunifier l'Italie (pour le plus grand malheur des Italiens, selon moi).
Voici le passage où le destin (peut-être fatal) de l'Italie est à nouveau révélé :
[Ce passage suit la description d'une prise de pouvoir à l'intérieur de la Mafia, dont le fonctionnement est, comme je l'ai déjà dit, une « mise en abyme » du fonctionnement de l'Italie, et de tout ce qui existe en Italie, y compris l'Église catholique romaine laquelle, plutôt qu'une institution universelle, comme elle le prétend, n'est qu'une grosse institution italienne] :
[...] Comme Lampedusa nous l'a appris [dit le commissaire Brunetti], si nous voulons que les choses restent comme elles sont, elles doivent nous donner l'impression de changer.
-Ce qui est en gros toute l'histoire de ce pays, non? [répond Vianello, l'assistant du commissaire].
On ne peut être plus véridique, non seulement à propos de l'Italie et de ce qu'elle contient, mais de toutes les institutions humaines.
Cette scène m'a été rappelée par le roman de Donna Leon, « La Petite Fille de ses rêves » que j'ai lu la semaine dernière.
À la page 73 de la traduction française, le commissaire Brunetti cite la phrase même prononcée dans cette scène par Tancrède Falconeri (Alain Delon) à son oncle, le prince Fabrizio Corbera de Salina (Burt Lancaster), au moment où il va, malgré son oncle, rallier les troupes piémontaises qui sont en train de vaincre le Royaume de Naples afin de réunifier l'Italie (pour le plus grand malheur des Italiens, selon moi).
Voici le passage où le destin (peut-être fatal) de l'Italie est à nouveau révélé :
[Ce passage suit la description d'une prise de pouvoir à l'intérieur de la Mafia, dont le fonctionnement est, comme je l'ai déjà dit, une « mise en abyme » du fonctionnement de l'Italie, et de tout ce qui existe en Italie, y compris l'Église catholique romaine laquelle, plutôt qu'une institution universelle, comme elle le prétend, n'est qu'une grosse institution italienne] :
[...] Comme Lampedusa nous l'a appris [dit le commissaire Brunetti], si nous voulons que les choses restent comme elles sont, elles doivent nous donner l'impression de changer.
-Ce qui est en gros toute l'histoire de ce pays, non? [répond Vianello, l'assistant du commissaire].
On ne peut être plus véridique, non seulement à propos de l'Italie et de ce qu'elle contient, mais de toutes les institutions humaines.
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